25 mars 2012

Le 23 mars 2012, les ouvriers de PSA- Aulnay arrachent une réunion avec le patronat

Info : CGT PSA, d'Aulnay-sous-bois,

Au lendemain d’un meeting du 22 mars contre la désindustrialisation avec Bernard Thibault devant leur usine, les ouvriers de PSA Aulnay-sous-Bois continuent la lutte en demandant des comptes au gouvernement et à leur direction pour qu’ils s’engagent sur le maintien des 3300 emplois.

« Certains avaient l’impression que nos actions ne payaient pas jusqu’à maintenant, mais en arrachant cette réunion, on a montré qu’on avait enclenché la machine ». Entouré d’environ quatre cents salariés de PSA, devant le ministère de l’Industrie ce vendredi 23 mars au matin, le délégué CGT Jean-Pierre Mercier apprécie l’impact de la pression mise sur le gouvernement, contraint de recevoir pour la première fois, au bout de neuf mois de lutte, une délégation de salariés de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et de mettre la direction de Peugeot Citroën face à ses responsabilités.

Une note interne de la direction de PSA, révélée par la CGT en juin dernier, avait mis en lumière des projets de fermeture pour l’usine d’Aulnay d’ici 2014, ainsi que pour les sites de Madrid et de Sevelnord. Depuis, grâce à la mobilisation des salariés, aidée par la période préélectorale, des garanties sur le maintien de l’activité ont été apportées au site de Sevelnord (Nord), mais en ce qui concerne l’avenir d’Aulnay, la direction semblait surtout vouloir jouer la montre pour faire passer un plan de licenciements après les élections présidentielles.

Au sortir de cette réunion avec le ministère de l’Industrie, le délégué CGT confiait avoir obtenu l’organisation d’une réunion tripartite syndicats – gouvernement – patronat, en présence d’élus locaux d’ici le 6 avril. Une « petite victoire », d’après Jean-Pierre Mercier. « Il faudra que la direction s’engage à ce moment-là par écrit sur le maintien des emplois et la construction d’un nouveau véhicule », déclare le délégué CGT, la direction n’ayant jusqu’ici pas prévu de confier de nouveau modèle à l’usine d’Aulnay après la Citroën C3. Au lendemain d’un meeting, avec le secrétaire générale de la CGT Bernard Thibault devant les grilles de l’usine, devenue l’un des symboles de la désindustrialisation, le combat des salariés du constructeur automobile gagne en force de jour en jour.

C'est en menaçant d'aller se rassembler devant le QG de N. Sarkozy, que le gouvernement a reculé en organisant cette réunion ce 23 mars au Ministère de l'Industrie. Et c'est en se rassemblant à près de 400, que les salariés ont obtenu la tenue avant le 6 avril d'une réunion où participeront le Gouvernement, PSA et les syndicats de PSA Aulnay.

Même le syndicat indépendant automobile (SIA), habituellement peu revendicatif, était présent ce matin aux côtés de la CGT et de la CFDT pour faire entendre leurs exigences au ministre de l’Industrie. « Ce sont nos emplois qui sont en jeu », insiste Tanja Sussest, déléguée SIA. Une urgence que l’ensemble des syndicats ne semble pas encore percevoir, FO et la CFTC ayant choisi de ne pas appeler à la mobilisation. « PSA commence déjà à vider l’usine : une ligne de montage a été arrêtée, les bureaux se vident un à un, les cadres et techniciens méthode commencent à partir, des mutations sont proposées pour Poissy ou Sochaux…et malgré ça, certains salariés refusent de voir que l’usine va fermer ! », s’indigne Mabrouk Rachid, opérateur à Aulnay et syndiqué CGT, qui déplore la crédulité d’une bonne partie de ses collègues quant aux visées de la direction.

En soutien aux salariés d’Aulnay, mais aussi inquiets pour leur propre avenir, des ouvriers des sites de Poissy, de Saint-Ouen et même de Charleville-Mézières (Ardennes) ont envoyé des délégations. « On ne peut pas faire autrement qu’être solidaires par rapport à la casse des emplois. Nous-mêmes, on n’est pas à l’abri : on perd de l’effectif au fil des années, avec des plans de départs volontaires. Là, ils ont commencé par faire partir les gens qui ont des incapacités et par réduire les effectifs d’intérimaires », décrit François Cazeaux, délégué CGT à l’usine de Charleville.

Pour la CGT, ce succès est important car il démontre que c'est uniquement par des actions collectives que les salariés peuvent peser sur le Gouvernement et la direction de PSA.

Il a été décidé par les syndicats qui ont été reçu ce matin, que des actions sont déjà programmées si jamais le Ministère ne tenait pas son engagement et si il ne sortait rien de cette future réunion.

24 mars 2012

Le 22 mars 2012. Rassemblement sur le rond point principal devant l'Usine PSA à Aulnay sous bois (Bd André Citroën).

Info: CGT

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Près de 2000 participants ont assisté au meeting rassemblement devant l’usine PSA-CITROEN d’ Aulnay-sous-bois et ont témoigné leur soutien aux salariés menacés de licenciement. Ce meeting était organisé dans le cadre de la campagne de réindustrialisation organisée par la CGT.

Discourt de Bernard thibaut ( par cgt.drancy )
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http://you.leparisien.fr/actu/2012/03/22/bernard-thibaut-a-psa-aulnay-sous-bois-14156.html

l'ambiance du rassemblement PSA AULNAY CGT
Cliquez sur le lien ci-dessous
http://you.leparisien.fr/actu/2012/03/22/psa-aulnay-sous-bois-14159.html















Après une intervention de Pascal Joly dans laquelle il dénonçait le sacrifice programmé de l’industrie qui impacte lourdement l’Ile de France, plusieurs salariés sont intervenus. Tous ont souligné à quel point les intérêts des salariés étaient identiques. Ils ont dénoncé l’infernale course au profit et la sinistre logique capitaliste au détriment de l’emploi et de l’avenir des familles.

Bernard Thibault qui concluait ce meeting a rappelé la nécessité d’établir, comme dans de nombreux secteurs, un rapport de force afin de préserver l’emploi et d’augmenter les salaires, seules véritables solutions pour sortir de la crise. Première victoire pour les salariés du site d’Aulnay-sous-Bois : ils sont reçus le 23 mars au ministère de l’industrie
.



Les salariés de la Société NEWPLAST de Coulommiers, en discutions avec Bernard Thibault, sur la fermeture du site









les prises de paroles

- Pascal Joly, Secrétaire Général de l’Union Régionale CGT d’Île-de-France.

- Un responsable syndical de la filière automobile

- Patrick Bauret pour la FILPAC (Industrie du livre et de l’édition)

- Un responsable syndical de la Construction

- Francine Pierre, syndicaliste chez Thales pour la branche aéronautique

- Thierry Bodin, syndicaliste chez SANOFI AVENTIS pour la branche Chimie - Pharmacie

Dominique Launay, Secrétaire Général de l’Union Interfédérale des transports.

Bernard Thibault, Secrétaire Général de la CGT





23 mars 2012

Retraites complémentaires ARRCO et AGIRC

Info : CGT

Le Medef contraint de plier

Alors que le Medef envisageait de s’opposer à une revalorisation des valeurs de service des points ARRCO et AGIRC, abondée du différentiel entre inflation initialement prévue et inflation constatée en 2011, il a dû renoncer à ses intentions. La revalorisation sera bien de 2,3 % au lieu de 1,56 %.

Rappelons que c’est la CGT qui avait alerté publiquement sur ce risque et que d’autres organisations s’étaient ensuite alignées sur la position de la CGT, exigeant l’application du rattrapage intégral. La CGT se félicite de cette prise de position qui témoigne une fois de plus qu’unis, nous pouvons faire plier le Medef.

On peut s’étonner en revanche de ce qui commence à transpirer dans une certaine presse qui présenterait la CGT comme opposée à cette revalorisation. En fait, comme chacun le sait, la CGT a toujours défendu que la valeur de service du point devait être revalorisée comme le salaire moyen. Rappelons ici que ce salaire moyen, sur une longue période, évolue plus vite que les prix.

Compte tenu de cette position constante, la CGT a pris acte de la revalorisation de 2,3 %, ce qui est différent d’un vote « contre ».Il semblerait que certains n’aient pas apprécié que la CGT rende public les éléments de débat sur la revalorisation et voudraient en quelque sorte lui faire payer son attitude par des procédés peu glorieux.

La CGT ne déviera pas de sa ligne de conduite, consistant à informer les salariés et les retraités de tout ce qui se passe concernant leurs intérêts.

Toute tentative de l’en dissuader sera vaine.


Montreuil, le 20 mars 2012

20 mars 2012

LE JEUDI 22 MARS 2012, POUR L'EMPLOI ET L'INDUSTRIE ON NE LACHE PAS L'AFFAIRE

A 14 HEURES MEETING / RASSEMBLEMENT REGIONAL DE LA CGT A AULNAY –SOUS- BOIS DEVANT L'USINE P.S.A / CITROEN. AVEC LA PARTICIPATION BERNARD THIBAULT ? SECRETAIRE GENERAL DE LA CGT


POUR UNE INDUSTRIE DE PROGRES SOCIAL ET ECONOMIQUE
Retrouvons nous nombreux le 22 mars à 14h devant l’usine PSA Citroën


L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS
METTRA UN BUS A VOTRE DISPOSITION
DEPART A 12H45 DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS

Si vous le désirez, vous pouvez être des nôtres pour manifester à Paris.
Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:
A l'Union Locale, les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.
FIXE : 01 64 03 54 85 ou le : 09 65 04 53 58 fax : 01 64 20 97 84
Inscription par MAIL: ulcgtcoulommiers77@wanadou.fr/
OU LES MOBILES : 06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel)
06 18 85 64 71 (Alain) 06 30 70 17 39 (Patrice)


POUR UNE INDUSTRIE DE PROGRES SOCIAL ET ECONOMIQUE
Retrouvons nous nombreux le 22 mars à 14h devant l’usine PSA Citroën lieu symbolique de la destruction de sites industriels rentables, moment fort de la campagne confédérale pour une véritable politique industrielle en France. Chaque emploi industriel induit 3 emplois dans le tertiaire, le service public, la sous-traitance…, c’est donc l’affaire de toutes et de tous.

Tuerie de Toulouse. La Cgt est indignée

Info : CGT

Dans un climat de haine et d’exclusion, les actes de violences extrêmes qui se sont déroulés à Montauban puis à Toulouse sont inqualifiables. Nous sommes horrifiés par l’agression envers les êtres humains, l’assassinat d’enfants.

Tout doit être mis en œuvre pour appréhender le ou les auteurs de ces crimes dont le caractère raciste et antisémite se confirme.

La Cgt s’associe à la douleur des familles, leur exprime son entière solidarité et appelle à la vigilance contre l’exclusion et à la réaction contre les actes intolérables qui viennent de se produire en participant aux hommages qui seront organisés sur l’ensemble du territoire national.

La Cgt appelle les salariés à s’opposer à tout acte de racisme et d’exclusion en toutes circonstances.

Cet engagement sera réaffirmé lors du meeting co-organisé avec SOS Racisme le 21 mars 2012 journée internationale contre le racisme.

Montreuil, le 19 mars 2012

Retraites complémentaires ARRCO et AGIRC - Le Medef contraint de plier

Info : CGT

Alors que le Medef envisageait de s’opposer à une revalorisation des valeurs de service des points ARRCO et AGIRC, abondée du différentiel entre inflation initialement prévue et inflation constatée en 2011, il a dû renoncer à ses intentions. La revalorisation sera bien de 2,3 % au lieu de 1,56 %.

Rappelons que c’est la CGT qui avait alerté publiquement sur ce risque et que d’autres organisations s’étaient ensuite alignées sur la position de la CGT, exigeant l’application du rattrapage intégral. La CGT se félicite de cette prise de position qui témoigne une fois de plus qu’unis, nous pouvons faire plier le Medef.

On peut s’étonner en revanche de ce qui commence à transpirer dans une certaine presse qui présenterait la CGT comme opposée à cette revalorisation. En fait, comme chacun le sait, la CGT a toujours défendu que la valeur de service du point devait être revalorisée comme le salaire moyen. Rappelons ici que ce salaire moyen, sur une longue période, évolue plus vite que les prix.

Compte tenu de cette position constante, la CGT a pris acte de la revalorisation de 2,3 %, ce qui est différend d’un vote « contre ». Il semblerait que certains n’aient pas apprécié que la CGT rende public les éléments de débat sur la revalorisation et voudraient en quelque sorte lui faire payer son attitude par des procédés peu glorieux.

La CGT ne déviera pas de sa ligne de conduite, consistant à informer les salariés et les retraités de tout ce qui se passe concernant leurs intérêts.

Toute tentative de l’en dissuader sera vaine.
Montreuil, le 20 mars 2012

19 mars 2012

LE 20 MARS MANIFESTATION UNITAIRE DES RETRAITES DES SEINE ET MARNE A MELUN



RENDEZ-VOUS A L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS,POUR UN DEPART COLLECTIF A 8H45 SUR LE PARKING DE L'UL CGT DE COULOMMIERS

Si vous le désirez, vous pouvez être des nôtres pour manifester à Melun
Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:
LES MOBILES : 06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel)
06 18 85 64 71 (Alain) 06 30 70 17 39 (Patrice)

POUR DEFENDRE NOS RETRAITES CONTRE L'AUSTERITE
RENDEZ-VOUS A 10 HEURES PLACE SANT JEAN A MELUN

La santé est un état de bien être physique, mental et social

Françoise Vagner (UCR) a fait des propositions à la CE de la CGT le 10/01/2012. Nous soulignons les axes de travail essentiels proposés à la «Commission Confédérale travail, santé, protection sociale, lutte contre l'exclusion». Nous ne pouvons rester absents dans la campagne «Reconquête de la Sécurité Socia- le» qui fait l'objet de nombreuses réflexions de la CE de la CGT.

Nous devons peser dans le débat public comme le font des organisations syndicales, des associations, des Partis et le gouvernement. Se rappeler les origines de la fondation de la Sécu est nécessaire, sur le plan des principes et en fonction de l'évolution historique. Il est indispensable de se référer aux principes du Conseil National de la Résistance repris par Ambroise Croizat:

Universalité et Solidarité

Actuellement 10% des plus riches de la population accaparent de façon croissante les richesses du pays conduisant à l'approfondissement des inégalités sociales. La crise actuelle des dépenses publiques est une crise des recettes et non des dépenses, tant pour le financement de la Sécurité Sociale que pour le budget de l'Etat, d'autant plus que de nouveaux besoins de l'aide à l'autonomie qui relève à la fois de la Sécurité Sociale et de l'impôt.

LA TVA PATRONALE

Dans son rapport à la Commission Executive de la CGT du 10 Janvier, Françoise Vagner expliquait très bien que la TVA sociale est un non sens. Elle est profondément antisociale. C'est un véritable transfert de cotisations patronales.C'est donc sur le fond, une baisse du salaire socialisé, donc une baisse des salaires, et c'est une part de plus de la rémunération du travail qui va au capital ! Ce n'est pas une TVA sociale, c'est une TVA patronale. Plusieurs points résument l'argumentation de la

CGT ) à propos de la TVA sociale.

* La TVA consiste en fait à réduire le paiement de la force de travail.
* Elle remet en cause le mode de financement de la protection sociale fondé essentiellement sur le
travail et le prélèvement sur les richesses créées.

*Elle ne permet pas de créer des emplois. Elle risque au contraire de peser sur l'emploi et d'accentuer les inégalités sociales.
* Elle fait l'impasse sur les vraies causes des délocalisations qu&_sont la course aux profits pour les actionnaires.

Les retraités sont concernés directement. C'est un nouveau prélèvement qui nous attend dans un environnement qui se dégrade.

Solutions proposées par la CGT

* Revoir l'assiette des cotisations sociales en l'élargissant à certains éléments de la valeur ajoutée par le travail dont les profits non réin- vestis après impôt des sociétés, les revenus financiers et du patrimoine, stock-options etc.
* Supprimer les exonérations patronales sur les salaires, heures supplémentaires, etc.
* Exiger la compensation des exonérations par le gouvernement (cumul des exonérations non
abondées : 38 milliards d'euros).
* Etablir une CSG progressive.
* Eviter à tout prix la fiscalisation des prélèvements qui conduirait à déposséder les assujettis
a leur droit à la Sécurité Sociale.

Les complémentaires sont mises en difficulté par le désengagement des remboursements de la
sécurité Sociale.

La Sécurité Sociale n'est pas une entreprise marchande, elle n'a pas à dégager des profits,
elle subit un manque à gagner réel dont les causes principales sont l'augmentation galopante
du chômage, les exonérations non compensées, la régression des salaires et pensions.

Invoquer le «déficit» c'est masquer les vraies questions: salaires, évolution des salaires, l'emploi
et choix politiques en matière de répartition des richesses.

Le déficit s'explique par l'insuffisance des recettes dont : la faiblesse de l'emploi, stable, qualifié bien rémunéré. 5 millions de sans emploi pèsent lourdement dans les recettes de la sécurité sociale.

17 mars 2012

Un Français sur cinq consacre plus de 30 % de ses revenus à se loger

Principale dépense des ménages, le budget logement a augmenté de 17 % depuis 2005. Une hausse bien plus forte que celle des prix et des salaires.

Info : Collectif Logement CGT ( le 17.03.2012 )

Les locataires du privé et les primo-accédants sont les ménages pour lesquels le poste du logement représente le plus fort pourcentage de leurs revenus

Avoir un logement serait-il devenu un luxe? En tout cas, cette dépense pèse de plus en plus lourd dans le budget des Français. Selon une étude de l’Insee publiée hier, en 2010, plus d’un ménage sur cinq a consacré au moins 30 % de ses revenus pour se loger (voir infographie). Un chiffre qui n’étonne guère Christophe Robert, le délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre : « Le logement est devenu le premier poste de dépenses des Français alors que, dans les années 1980, c’était encore l’alimentation. Les dépenses en matière de logement grignotent considérablement le pouvoir d’achat des Français. »

Les locataires du parc privé sont les plus étranglés

La flambée des prix de l’immobilier et des loyers ne leur a pas vraiment laissé le choix : la part du budget des ménages pour se loger a explosé de 17% en moyenne entre 2005 et 2010. Soit beaucoup plus vite que l’inflation (près de 8%) et les revenus des Français (le salaire mensuel n’a progressé que de 7,2% entre 2005 et 2009). Pour René Dutrey, le président de l’Agence parisienne d’information sur le logement, l’Adil 75, les ménages sont pris en otages : « Aujourd’hui, les gens sont prêts à arrêter de manger pour payer leur loyer. Avant, avoir un bon revenu était la priorité numéro un des Français. Aujourd’hui, des études montrent qu’avoir un logement est plus important à leurs yeux. Ils sont prêts à tout pour le garder. » Et peu importe le prix. Le taux d’effort demandé aux ménages — c’est-à-dire le pourcentage des dépenses par rapport aux revenus — ne cesse ainsi d’augmenter.

Les locataires du parc privé sont ceux qui sont le plus étranglés financièrement. Selon l’étude de l’Insee, près d’un locataire du privé sur cinq débourse au moins 40% de ses revenus pour se loger. Et, la plupart du temps (dans six cas sur dix, exactement), précise l’enquête, ce sont des ménages modestes. « A quelques exceptions, il s’agit de locataires touchant le smic (NDLR : près de 1100 € net par mois) qui versent un loyer de 400 € par mois, assure René Dutrey. La somme qui leur reste pour vivre est alors vraiment très faible. On ne peut pas avoir une vie normale dans ces conditions. Les dépenses d’alimentation ou de loisirs sont alors clairement rabotées. »

C’est à Paris plus particulièrement que le taux d’effort moyen des ménages explose, alerte l’Adil. « Il avoisine plutôt les 35%, on demande 500 € pour une chambre de bonne. Les montants des loyers deviennent complètement délirants ! »

9 mars 2012

LE 20 MARS 2012 . MANIFESTATION DES RETRAITES

A MELUN RENDEZ-VOUS PLACE SAINT JEAN A 10 HEURES

Info:USR-CGT 77



En pleine crise financière de l’Europe, sous la pression des spéculateurs qui
veulent faire payer aux peuples comme aux salariés, leur soif de dividendes, la
réponse n’est-elle pas, dans le besoin, de faire entendre plus fort les attentes
sociales en donnant plus de poids au syndicalisme ?

Jamais le travail n’a créé autant de richesses.
=> Mais elles sont confisquées par les spéculateurs.

Rééquilibrer la balance, c’est possible !
=> Cela peut commencer sans attendre, si sur chaque lieu de travail, les salariés se rassemblent pour créer et renforcer le syndicat.

Défendre ses revendications,faire valoir son droit à mieux vivre, à plus de justice sociale.

Le syndicat ça sert à cela,
=> pour être plus forts ensemble en donnant à son aspiration la force du collectif et l’élan de la solidarité….

=> Pour refuser l’isolement, les rapports de concurrence qui écrasent le travail ;

=> Pour garantir le droit à la retraite à 60 ans

Justement parce qu’il y a crise, nous avons toutes les raisons d’agir sur les sujets majeurs :
=> LA RETRAITE,
=> L’EMPLOI
=> ET LES SALAIRES.

Nous considérons à la CGT que l'emploi et le niveau des salaires sont les leviers essentiels pour assurer à chacun une véritable retraite, qui doit mettre à contribution les revenus du capital financier.

Tous les sondages d'opinions et les luttes dans les entreprises le démontrent ; il y a un déficit social énorme dans la période, un profond sentiment d'injustice qui a besoin de perspectives pour s'exprimer

ENSEMBLE , INVESTISSONS DANS L'AVENIR ,
POUR ETRE ENDENDUS ET RESPECTES

"Un salarié non syndiqué est une poussière de salarié" disait Anatole France, car un salarié non-syndiqué cela se balaye comme une poussière. C'est ce que beaucoup de salariés vivent aujourd'hui. N'est-il pas temps de "revenir aux fondamentaux", et de s"interroger sur le besoin de se rassembler, de s'organiser, c'est à dire de se syndiquer pour se défendre ?


Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...