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8 septembre 2012
Disparition de Maurice Cohen :
INFO :
C.G.T
Communiqué
de Bernard Thibault
J’apprends avec une immense tristesse le décès de Maurice COHEN. Avec la disparition de Maurice, qui fut Directeur de la Revue pratique de droit social (RPDS) et Chef du service juridique de la NVO, c’est un des experts du droit du travail les plus prestigieux de son histoire qui nous a quittés.
Son
immense connaissance du droit en a fait un atout précieux pour la
CGT, son journal et l’ensemble des syndiqués de la CGT. La qualité
de l’information qu’il délivrait aux lecteurs de la NVO
découlait du langage accessible à des non juristes qu’il
utilisait, alliant une information scientifique objective et les
conseils juridiques les plus favorables possibles aux salariés,
représentants du personnel, conseillers prud’hommes, chômeurs,
retraités.
Je
tiens à souligner l’effort qu’il a réalisé en entamant des
études universitaires qui le conduiront jusqu’à la rédaction et
la soutenance d’une thèse de doctorat en droit en 1964 consacrée
au statut des délégués du personnel alors en pleine construction.
Cet ouvrage sera couronné par la faculté de droit et des sciences
économique de Paris.
Son
traité sur le droit des comités d’entreprise est, aujourd’hui
encore, un ouvrage de référence pour les élus et mandatés ; la
dixième édition à laquelle il a travaillé jusqu’à son dernier
souffle sera d’ailleurs publiée dans les prochains mois.
Rigoureux
dans l’analyse mais ferme dans ses convictions, tel était la
caractéristique des écrits de Maurice COHEN, ce qui lui vaudra la
reconnaissance et le respect du monde universitaire spécialisé en
droit du travail.
Avec
sa disparition, la CGT et la NVO perdent un militant exemplaire qui a
su mettre ses connaissances au service de son engagement. Son œuvre
constitue un patrimoine syndical d’une très grande portée qui
demeurera indispensable aux milliers de militants de la CGT.
Personnellement,
ainsi qu’au nom de la direction confédérale et des organisations
de la CGT, je veux saluer l’immense contribution de Maurice qui a
consacré sa vie à la défense des intérêts des salariés.
J’adresse à sa famille mes plus sincères condoléances et
l’affection de toute la CGT.
Montreuil,
le 7 septembre 2012
Juristes
et syndicalistes rendent hommage à Maurice Cohen
Le "Cohen", la
bible des comités d’entreprise, c’était lui : Maurice Cohen, le
directeur de la revue pratique du droit social (RPDS), une revue de
jurisprudence proche de la CGT, où certains le surnommaient "Papa
Cohen", est décédé à l’âge de 85 ans
Lire la suite en cliquant ci-dessous
La CGT revendique la mise en place d’un Pôle financier public
INFO : Collectif
logement C.G.T.
Développer durablement
Pour développer
durablement l’emploi, l’investissement productif, les filières
industrielles et les services publics la CGT revendique la mise en
place rapide d’un Pôle financier public
Dans son discours à
Châlons en Champagne, le Président de la République a annoncé la
création imminente d’une Banque publique d’investissement.
Destinée à soutenir le
financement des petites et moyennes entreprises et des entreprises de
taille intermédiaire, la Banque publique d’investissement devait
être initialement mise en place en 2013. L’accélération du
calendrier confirme la gravité de la situation, surtout dans
l’industrie avec une multiplication des fermetures de sites et des
suppressions d’emplois.
L’objectif poursuivi est
important. Mais l’esquisse institutionnelle du projet, de même que
sa logique d’intervention suscitent des interrogations.
Lire la suite en cliquant
ci-dessous
http://cgt.logement.over-blog.com/article-la-cgt-revendique-la-mise-en-place-d-un-pole-financier-public-109863349.htmlTraité européen : Pour une Europe vraiment sociale !
Déclaration de Commission
exécutive confédérale C.G.T
Alors que s’engage enfin un débat en France sur le nouveau traité européen dit Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), la CGT veut réaffirmer avec force sa solidarité avec tous les peuples européens confrontés aux politiques de régression sociale et son opposition résolue à toute ratification sous quelque forme que ce soit de ce traité.
Notre opposition à ce
texte est dans la droite ligne de l’analyse faite par l’ensemble
des organisations syndicales membres de la Confédération Européenne
des Syndicats (CES). Cette dernière a marqué ses critiques sur le
contenu de ce texte et son opposition à son adoption dans une
résolution unanime de ses membres le 25 janvier 2012. Si « le Pacte
pour la croissance » décidé lors du Sommet des Chefs d’États
des 28 et 29 juin 2012 permet de donner un peu d’oxygène, pour un
temps, aux pays les plus en difficulté, il ne réoriente pas le
traité lui-même.
Ce traité sanctuariserait
les politiques d’austérité comme seul moyen d’atteindre
l’objectif d’assainissement des finances publiques. Or, ces
politiques déjà à l’œuvre dans nombre de pays de la zone euro
(Grèce, Espagne, Portugal, Italie …) ne font qu’aggraver la
régression sociale qui entretient durablement la récession
économique. Aucun pays n’est désormais épargné, ni la France,
ni même l’Allemagne qui touche les limites d’une politique
ancrée sur l’austérité salariale et l’accroissement des
inégalités.
C’est l’Europe entière
qui entre en récession dont les premiers effets sont une
augmentation fulgurante du chômage, en particulier celui des jeunes.
Alors que les dérives des
pratiques des banques, plus tournées vers la spéculation que vers
le financement productif ont provoqué la crise actuelle, aucune
régulation financière n’est envisagée.
Les logiques de réduction
à marche forcée des déficits et les mécanismes punitifs de ce
traité enfonceraient l’Union européenne dans un marasme prolongé.
Une fois de plus, ce serait les seuls salariés qui devraient faire
les frais d’une crise dont ils ne sont en rien les responsables.
Ce traité aurait des
conséquences directes dans le domaine social qui est pourtant hors
du champ de compétence des instances européennes. Tout
accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait
difficile sinon interdit. Ainsi, avec ce traité, le nouveau
gouvernement français n’aurait pas pu faire adopter la mesure sur
le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant effectué des
carrières longues. Vu la situation financière de la France, les
instances européennes auraient jugé contraire au traité cette
mesure compte tenu du niveau du déficit public.
La bataille revendicative
et la négociation sociale seraient encore plus difficiles. En cas
d’adoption de ce traité, les instances européennes pourraient
mettre en cause les résultats de la négociation sociale. C’est la
douloureuse expérience déjà vécue par les salariés grecs,
espagnols, italiens.
Les peuples européens
n’ont pas besoin de plus de « discipline ». Ils aspirent au
contraire à plus de solidarité avec l’ensemble du mouvement
syndical européen, la CGT prône la rupture avec les politiques
élaborées et mises en œuvre par les gouvernements européens,
qu’ils soient ou non dans la zone euro. D’une part, contre les
exigences de la finance, il faut s’engager vers des politiques qui
donnent la priorité au développement humain et soutiennent le
pouvoir d’achat et la création d’emplois, pour redonner du
souffle au développement économique.
D’autre part, il faut
définitivement rompre avec les politiques de mise en concurrence
entre les différents États où la pratique du dumping social et
fiscal affaiblit l’ensemble des salariés et des économies. Il est
indispensable d’adopter des politiques convergentes et solidaires
dans les domaines économiques, fiscaux, sociaux, industriels, de
recherches et développement, environnementaux. L’Europe est un
continent où les richesses sont nombreuses. Elles sont le fruit du
travail des femmes et des hommes. Il est urgent d’imposer une autre
répartition de ces richesses au profit des privés d’emploi, des
salariés, des retraités.
Opposée à la
ratification par la France de ce traité européen quelle que soit la
procédure utilisée, la CGT exprime sa solidarité avec tous les
salariés européens qui du Portugal à la Grèce en passant par la
Belgique et l’Espagne, sont en lutte contre les politiques
d’austérité et de régression sociale que l’on veut leur
imposer sous le diktat de la Commission Européenne et des marchés
financiers.
C’est pourquoi la CGT
demande une renégociation des traités européens qui devra
notamment consacrer l’adoption d’une clause de progrès social.
La CGT revendique avec la CES les propositions adoptées le 5 juin
2012 sous l’intitulé d’un « nouveau contrat social pour
l’Europe ».
Nous appelons les
salariés, privés d’emploi et retraités à exprimer cette
solidarité et le rejet du traité, notamment au travers de la
pétition que les militants de la CGT leur proposeront dans la
période. Celle-ci sera adressée aux parlementaires et au
gouvernement afin d’obtenir une non-ratification du traité pour
engager l’Europe vers le progrès économique, social et
environnemental.
Montreuil, le 6 septembre
2012
Hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris : Vers une fermeture des urgences ?
Environ 250 personnes, personnels, usagers, élus du Front de gauche et syndicalistes se sont réunis jeudi devant l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris, pour protester contre la fermeture des urgences.
Situé au centre de Paris
dans un quartier très touristique, l’Hôtel-Dieu est le plus
ancien hôpital de la capitale, et rayonne sur neuf arrondissements,
soit 370.000 parisiens. Il accueille 120.000 patients aux urgences
chaque année, reçoit de nombreux touristes et dispose d’un
service spécifique aux urgences médicales judiciaires.
"Nous avons découvert
mi-juillet que la direction émettait le souhait de fermer les
urgences et à terme l’Hôtel-Dieu pour y installer les bureaux de
la direction générale et vendre les bâtiments de l’avenue
Victoria, [siège actuel de l’AP-HP]", a indiqué Yann
Flécher, responsable de l’Usap-CGT. "La fermeture de
l’Hôtel-Dieu signifierait la suppression de 1.400 postes [...] Sa
situation est symbolique de la destruction de l’AP-HP, plus grand
CHU d’Europe, qui dérange par sa grandeur et par son poids".
De son côté, la
direction a fait savoir qu’aucune décision n’était prise pour
l’instant, affirmant qu’une "réflexion était en cours avec
les représentants élus de la communauté médicale du groupe
hospitalier Cochin-Hôtel-Dieu et la commission médicale
d’établissement".
6 septembre 2012
Le gouvernement osera-t-il imposer une baisse des loyers ?
INFO :
Collectif logement C.G.T.
Depuis le 1er août, un décret encadre la hausse des loyers à la relocation dans 38 agglomérations françaises. Cette mesure est destinée à limiter les hausses de loyer abusives, mais elle ne concerne ni les meublés ni les logements neufs. Si elle mécontente les professionnels de l’immobilier, elle est jugée insuffisante par les associations défendant le droit au logement. Le décret signé par Cécile Duflot constitue-t-il un premier pas vers une véritable régulation du marché de l’immobilier, et une baisse des loyers, première dépense des familles locataires ?
5 septembre 2012
Syndicat-Gouvernement,
Dépêche
AFP du 29 août 2012 Entretien Bernard Thibault et l'AFP
Bernard
Thibault annonce des manifestations et demande au
gouvernement de choisir entre Medef et salariés
Le
numéro un de la CGT, Bernard Thibault, s'est dit "alarmé"
mercredi par la situation de la France en cette rentrée, a
annoncé une mobilisation en octobre pour la défense de
l'industrie et demandé au gouvernement de "trancher" entre
les demandes du MEDEF et celles des salariés.
Lire
la suite en cliquant ci-dessous
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Bernard
Thibault invité sur RTL
le
lundi 3 septembre 2012
"Le
discours social n’a pas changé depuis les élections"
Bernard Thibault invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL
Cliquez
ci-dessous pour voir la vidéo
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Mobilisation
le 9 octobre
Cliquez
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INFO :
AFP
Salariés
des Très
Petites Entreprises
, élisez votre syndicat
!
Une
grande première en France. les salariés des TPE auront l’occasion,
entre le 28 novembre et le 12 décembre, de voter pour choisir leur
syndicat.
Plus
de 4,5 millions de salariés des très
petites entreprises
reçoivent cette semaine un courrier du ministère du Travail les
appelant à participer entre le 28 novembre et le 12 décembre à une
élection pour désigner le syndicat de leur choix, une première en
France.
"Pour
la première fois, votez pour un syndicat qui peut vous représenter",
les exhorte le ministère dans sa documentation. Une communication
sur ce sujet est attendue mercredi en Conseil des ministres.
Le
scrutin est inédit, les salariés des TPE de moins de 11 salariés
n'ayant aucun représentant élu. Le délégué du personnel est
prévu dans les entreprises de plus de 11 salariés et le comité
d'entreprise dans celles de plus de 50.
La
loi de 2010, qui a institué ce nouveau scrutin, ne crée pas non
plus de nouvelle instance élue.
Les
bouchers, boulangers, pharmaciens, avocats, esthéticiennes,
caissières de supérettes, travailleurs du bâtiment et autres
employés à domicile, sont invités à voter, par voie électronique
ou par correspondance, pour un syndicat (et non pour des
représentants).
Les
organisations syndicales déposeront leur candidature - leur sigle et
leur profession de foi - entre les 10 et 21 septembre.
L'enjeu
majeur de ce scrutin est de contribuer à mesurer l'audience des
syndicats. Ses résultats -publiés le 21 décembre- seront agrégés
à ceux des élections professionnelles dans les plus grandes
entreprises pour déterminer en 2013 la représentativité des
syndicats. Ceux-ci doivent recueillir 8% des suffrages exprimés au
niveau national - et 10% dans l'entreprise - pour être considérés
représentatifs.
Une
forte abstention redoutée
Le
grand défi de ce scrutin est la participation: le fait que les
élections ne portent pas sur la désignation de représentants- ce
qu'avaient souhaité les syndicats, mais combattu le patronat -
"risque d'avoir un impact sur un fort taux d'abstention",
souligne auprès de l'AFP Marie-Andrée Seguin, secrétaire nationale
de la CFDT.
"C'est
là où le bât blesse, nous aurions préféré un vote sur personne
et non sur sigle", dit-elle.
"Il
faut que le ministère du Travail fasse un maximum de communication
pour expliquer à quoi servent ces élections", affirme à l'AFP
Pascale Coton, numéro deux de la CFTC qui ne table pas non plus sur
une forte participation. "Si on a 10% de votants ce sera déjà
bien".
La
CGT espère une participation au moins équivalente à celle des
élections prud'homales (25% en 2008), souligne Michèle Chay, numéro
un de la Fédération CGT du commerce, qui table sur la campagne que
mène le syndicat pour éveiller l'intérêt.
En
quête de voix pour être reconnus représentatifs et désireux de
s'implanter dans ces secteurs, les syndicats ont tous mené campagne
ces derniers mois auprès des salariés des TPE et se disent
satisfaits de l'accueil reçu. Ils les ont informés de leurs droits
- congés payés, formation, santé, retraites - et leur ont rappelé
que ce sont les syndicats qui négocient les conventions collectives
qui leur sont aussi appliquées.
Un
bus "Info-droits" de la CGT a sillonné le pays -
l'initiative sera reprise à la fin de ce mois - FO a lancé une
campagne vidéo, la CFTC avait investi dans une campagne lors du Tour
de France cycliste et multiplie le "porte-à-porte", la
CFE-CGC a mis sur son site des clips pour convaincre couturiers et
garagistes d'adhérer au syndicat.
La
CFDT a mené une enquête auprès des salariés des TPE dont il
ressort que "la revalorisation des salaires", "les
conditions de travail" et la demande "d’œuvres sociales
mutualisées" (chèques déjeuner, chèques vacances) sont leurs
principales préoccupations, indique Mme Seguin.
2 septembre 2012
Chiffres du chômage
Communiqué
de la CGT et du Comité National CGT des privés d’emploi
Pour
d’autres politiques de l’emploi et de
nouveaux
droits pour combattre le chômage
_____________
Nouvelle
hausse du taux de chômage au premier trimestre 2012
Cliquez ci-dessous pour voir les graphiques
___________
Laurence
Parisot du MEDEF redoute une hausse de 20% du chômage
Lors de la conférence sociale de juillet, l'image de Laurence Parisot fomentant la révolte dans les travées du Conseil économique et social avait fait le tour des télévisions. En cause, le projet gouvernemental de négociation sur le marché du travail ...
Cliquez ci-dessous pour lire la suite
31 août 2012
Le pouvoir d'achat en baisse
Les prix des fruits et
légumes en forte hausse
Pour faire ces calculs,
l'institution a sélectionné un panel de 16 produits (pommes,
melons, abricots, cerises, fraises, pêches, nectarines, poires,
aubergines, carottes, courgettes, haricots verts, poivrons, pommes de
terre, tomates, salade). Elle a ensuite effectué des relevés dans
37 départements en juin et en juillet, en grande surface, sur les
marchés et chez le producteur.
Les deux tiers des fruits
et légumes étudiés voient leurs tarifs gonfler. La nectarine
affiche la plus forte hausse (+20%), à 3,18 euros le kilo, devant la
salade (+18%, à 0,92 euro la pièce) et la pêche (+18%, à 2,97
euros le kilo). Seuls 5 sont en baisse, dont la fraise (-13%, à 5,87
euros) et l'abricot (-12%, 2,98 euros).
Chaque Français doit donc
dépenser 1,046 euro par jour s'il veut manger 400 grammes de fruits
et légumes, comme le suggère l'Organisation mondiale de la santé
(OMS). Cela représente un budget mensuel de 63,8 euros pour un
couple sans enfant, et de 127,6 euros pour un autre possédant deux
enfants de plus 10 ans.
De telles sommes peuvent
freiner les ménages modestes. Un constat d'ailleurs dressé par une
étude menée en 2010 par l'Institut national de prévention et
d'éducation pour la santé (Inpes) : moins de 12% des personnes
interrogées affirmaient avoir mangé 5 fruits et légumes la veille
du sondage, et 43% des récalcitrants évoquaient le prix comme le
principal obstacle.
Ceux qui veulent payer
moins cher pourront toujours se tourner vers les magasins hard
discount. Les prix des fruits et légumes y sont, en moyenne,
inférieurs de 21,8% à ceux d'un hyper classique et même de 25,9%
par rapport aux produits du marché.
Les prix moyens des fruits
et légumes depuis 2007 :
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