Pour tous ceux qui ont participé au grand mouvement sur les retraites de 2010, et en particulier ceux qui ont soutenu les grévistes de la raffinerie de Grandpuits, un DVD vient de sortir :
"La lutte des raffineurs contre la réforme des retraites
Tout
en nous faisant vivre une grève de l’intérieur, aux côtés de jeunes
grévistes attachants, Grandpuits et petites victoires décrypte la
stratégie gouvernementale, patronale et le rôle prépondérant des médias.
Le récit, traversé par le questionnement des ouvriers sur la lutte
collective, nous embarque dans une véritable aventure humaine dont on
tire beaucoup d’enseignements et d’encouragements à l’action."
Pour le commander :
http://www.lesmutins.org/boutique/produit.php?ref=GPS2&id_rubrique=6
Pour un petit aperçu :
http://lesmutins.org/Grandpuits-petites-victoires-Une
Un documentaire qu'il serait intéressant de voir ensemble à l'UL...
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
18 septembre 2012
13 septembre 2012
NON A LA RATIFICATION DU T.S.C.G
Signez
la pétition en cliquant sur le lien suivant :
NON
à la ratification du
«
Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance »
dans l’Union économique et monétaire (TSCG) !
OUI
à l’Europe sociale !
Le
projet de loi portant ratification du pacte de stabilité ou «
Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance » dans
l’Union Économique et Monétaire passera au parlement début
octobre.
La
crise européenne s’étend chaque jour. La récession frappe
désormais la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie,
l’Irlande…Aucun pays n’est désormais épargné, ni la France,
ni l’Allemagne où la pression sur les salaires, n’a fait
qu’accroître les inégalités.
Le
pacte de stabilité qui sera soumis au parlement entérinera le choix
de l’austérité, empêchant les états de mettre en place d’autres
solutions pour sortir de la crise.
Le pacte
de stabilité c’est quoi ?
Le
TSCG dit aussi « pacte de stabilité » a été décidé le 9
décembre 2011 à l’initiative de
N.
Sarkozy et A. Merkel.
Il
installe la règle d’or. Celle-ci engage les pays à un équilibre
budgétaire en limitant les déficits du budget des états a 3% des
richesses crées par ce pays (PIB).
Les
Etats ne respectant pas cette limite seront sanctionnés par la
communauté européenne.
Il
organise des transferts de souveraineté massifs vers la Commission
Européenne, enlevant aux parlementaires jusqu’au droit de décider
du budget de la nation.
Quel
impact pour les populations ?
Ce
traité aurait des conséquences directes dans le domaine social qui
est pourtant hors du champ de compétence des instances européennes.
Tout
accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait
difficile sinon interdit.
Avec ce
traité,
Ø
le nouveau gouvernement français n’aurait pas pu faire adopter la
mesure sur le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant
effectué des carrières longues. Vu la situation financière de la
France, les instances européennes auraient jugé contraire au traité
cette mesure compte tenu du niveau du déficit public.
Ø
tout investissement dans un service public nécessiterait la
réduction des dépenses dans un autre service public. C’est mettre
en opposition l’hôpital, l’école, la sécurité et entraînerait
plus de privatisation de services.
Ø
la bataille revendicative et la négociation sociale seraient encore
plus difficiles. En cas d’adoption de ce traité, les instances
européennes pourraient remettre en cause les résultats de la
négociation sociale.
Les
peuples européens n’ont pas besoin de plus
de
« discipline ».
Ils
aspirent au contraire à plus de solidarité
POUR
UNE EUROPE SOCIALE
Avec
l’ensemble du mouvement syndical européen, la CGT prône la
rupture avec les politiques élaborées et mises en œuvre par les
gouvernements européens, qu’ils soient ou non dans la zone euro.
D’une
part, contre les exigences de la finance, il faut s’engager vers
des politiques qui donnent la priorité au développement humain et
soutiennent le pouvoir d’achat et la création d’emplois, pour
redonner du souffle au développement économique.
D’autre part, il faut définitivement rompre avec les
politiques de mise en concurrence entre les différents États où la
pratique du dumping social et fiscal affaiblit l’ensemble des
salariés et des économies.
Il est
indispensable d’adopter des politiques convergentes et solidaires
dans les domaines :
·
économiques, par des coopérations plutôt que la libre concurrence
imposée,
·
fiscaux l’harmonisation des politiques éviterait l’évasion
fiscale,
·
sociaux, par l’harmonisation par le haut des politiques salariales,
et la mise en place d’un salaire minimum dans chaque pays,
·
industriels, pour la réponse aux besoins des populations et non des
actionnaires,
· de
recherches et développement,
·
environnementaux.
GAGNONS
L’EUROPE DES PEUPLES
Opposée
à la ratification par la France de ce traité européen quelle que
soit la procédure utilisée, la CGT exprime sa solidarité avec tous
les salariés européens qui du Portugal à la Grèce en passant par
la Belgique et l’Espagne, sont en lutte contre les politiques
d’austérité et de régression sociale que l’on veut leur
imposer sous le diktat de la Commission Européenne et des marchés
financiers
C’est
pourquoi la CGT demande une renégociation des traités européens
qui devra notamment consacrer l’adoption d’une clause de progrès
social.
Aussi L’Union Départementale CGT 77 se prononce
contre la ratification de ce traité.
Elle
appelle les salariés :
§
à signer massivement la pétition de la CGT contre la ratification
du traité européen (http://www.cgt.fr/article39575.html).
Celle-ci sera adressée aux parlementaires et au
gouvernement afin d’obtenir une non-ratification du traité pour engager l’Europe vers
le progrès économique, social et environnemental.
§
à interpeller les parlementaires pour éviter un vote en catimini.
§
à participer à la manifestation du 30 septembre à Paris, contre
la ratification du pacte de stabilité (TSCG) et pour l’Europe des
peuples.
LE 30
SEPTEMBRE 2012, la CGT APPELLE
A
PARTICIPER A LA MANIFESTATION
A 13H30 PLACE DE LA NATION
Pour une Europe sociale et
contre la ratification du traité européen Merkel/Sarkozy
Toutes les organisations de la CES sont tombées d’accord pour s’opposer à la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).
Ce traité a l’ambition de nous imposer la fameuse « règle d’or » qui impose une politique budgétaire stricte et libérale aux états.
La CE de l’UD 77 appelle également à participer à cette manifestation et à signer et faire signer la pétition « Ne ratifiez pas le traité européen ».
Tract de l'UD-CGT 77 :
La CGT de Seine et Marne appelle les salariés à préparer dès maintenant une puissante journée du 9 octobre et à participer massivement aux mobilisations qui s’y tiendront dans le cadre de la journée européenne pour le développement industriel et de l’emploi, dont la manifestation à Paris.
C’est le moment de créer le rapport de force, ne laissons pas la main au MEDEF !
12 septembre 2012
La Banque de France va supprimer jusqu'à 2.100 postes dans son réseau
INFO : PARIS
(Reuters)
Dans un communiqué, la
banque centrale rappelle que près de 5.000 de ses agents devraient
partir à la retraite dans les huit ans qui viennent, dont environ
2.600 dans son réseau de succursales, caisses et bureaux
d'information qui emploie à ce jour près de 6.300 agents.
"Selon l'évolution
effective du volume d'activité, le réseau de la Banque compterait
de 4.200 à 4.600 agents fin 2020", dit-elle en ajoutant qu'elle
prévoit pour y arriver de procéder de 500 à 1.000 recrutements.
Un comité d'entreprise a
été convoqué le 21 septembre pour discuter d'une nouvelle
organisation territoriale du réseau.
Le gouverneur Christian
Noyer avait déjà abordé fin 2011 les 5.000 départs à la retraite
prévus à l'horizon 2020 à la Banque de France, qui emploie quelque
13.000 personnes, pour dire qu'ils ne seraient compensés que par
2.500 embauches dans l'ensemble des services.
Dans son dernier rapport
annuel, la Cour des Comptes a épinglé la gestion de la Banque de
France en soulignant notamment des sureffectifs.
La Cour estimait que,
malgré les progrès réalisés - une baisse des effectifs de 13,6%
entre 2003 et 2009 - elle devait accentuer ses efforts et prônait
pour cela le nom remplacement de deux départs à la retraite sur
trois pendant les dix prochaines années.
Christian Noyer avait
estimé en retour que cette recommandation ne reposait "sur
aucune hypothèse réaliste" sauf à envisager une réduction
des activités de la banque.
Outre les évolutions
démographiques, la Banque de France invoque la nécessité de
s'adapter à une nouvelle donne technologique et territoriale pour
justifier la nouvelle réorganisation.
S'agissant des
implantations, elle prévoit le maintien d'une présence permanente
dans chaque département mais le nombre d'implantations reviendrait
de 127 à 105, dont 32, contre 72 actuellement, auraient des
activités de caisse.
Les bureaux d'accueil et
d'information, au nombre de 85, "seraient maintenus ou créés
sur les places où la Banque reçoit au moins 1 000 visiteurs par
an."
Il s'agit de la quatrième
réorganisation du réseau de la Banque de France depuis le début
des années 1990, la précédente, en 2003, s'étant traduite par la
suppression de quelque 2.000 emplois, pour l'essentiel sous forme de
pré-retraites.
Les salariés de PSA-Aulnay diront leur mécontentement à Hollande
INFO : Agences de
presse, Reuters
"On veut que le
gouvernement se mouille, qu'il bloque le plan social", a déclaré
le syndicaliste aux journalistes après la remise du rapport de
l'expert gouvernemental chargé d'analyser la situation du
constructeur.
Le rapport estime que PSA
ne pouvait pas faire l'économie de son plan de restructuration mais
se montre critique sur la stratégie du constructeur automobile et
notamment la décision de fermer l'usine d'Aulnay.
Les syndicats du site
n'ont pas caché leur amertume à l'issue d'une assemblée générale,
estimant que le rapport "reprend à 99% les arguments de la
direction de Peugeot pour supprimer 8.000 postes en France."
"La semaine
prochaine, on n'indique pas le jour, il (François Hollande) compte
nous recevoir entre le 17 et le 21 septembre. On sera présents, il y
aura le maximum de salariés, parce qu'on a des choses à lui dire",
a dit Jean-Pierre Mercier, de la CGT.
"On va lui remettre
nos revendications. On ne veut pas être foutus à la porte comme
ça", a-t-il ajouté.
POUR THIBAULT,
L'ÉPISODE N'EST PAS CLOS
Il a dit attendre le
rapport de l'expert du comité d'entreprise pour voir comment
"limiter la casse au maximum".
Mis en difficulté par la
crise et des surcapacités manifestes en Europe, son premier marché,
PSA a annoncé le 12 juillet la suppression de 8.000 postes en
France, la fermeture en 2014 de son usine d'Aulnay-sous-Bois, en
Seine-Saint-Denis, et une réduction de l'activité sur son site de
Rennes.
Le secrétaire général
de la CFDT a déclaré attendre du gouvernement une véritable
politique industrielle pour redonner de l'avenir à l'industrie en
France.
"Et ça ne se fera
pas par des coups de menton au mauvais moment", a-t-il ajouté.
"Ça se fera par une décision rapide de relancer la
compétitivité de notre industrie."
Son homologue de la CGT a
pour sa part déploré que le président François Hollande et le
Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aient abandonné le discours
"volontariste", qui était le leur jusqu'à la conférence
sociale de début juillet.
Après la conférence
sociale, il y a eu "un lobbying très important du Medef, qui
semble amener aujourd'hui le gouvernement à être hésitant sur la
nature des décisions à prendre", a estimé Bernard Thibault.
10 septembre 2012
Plus d'un Français sur cinq est en découvert bancaire tous les mois
INFO : institut CSA
Quelque 21% des Français se retrouvent en découvert bancaire à la fin de chaque mois, selon un sondage réalisé par l'institut CSA pour le spécialiste du crédit à la consommation Cofidis.
8 septembre 2012
Disparition de Maurice Cohen :
INFO :
C.G.T
Communiqué
de Bernard Thibault
J’apprends avec une immense tristesse le décès de Maurice COHEN. Avec la disparition de Maurice, qui fut Directeur de la Revue pratique de droit social (RPDS) et Chef du service juridique de la NVO, c’est un des experts du droit du travail les plus prestigieux de son histoire qui nous a quittés.
Son
immense connaissance du droit en a fait un atout précieux pour la
CGT, son journal et l’ensemble des syndiqués de la CGT. La qualité
de l’information qu’il délivrait aux lecteurs de la NVO
découlait du langage accessible à des non juristes qu’il
utilisait, alliant une information scientifique objective et les
conseils juridiques les plus favorables possibles aux salariés,
représentants du personnel, conseillers prud’hommes, chômeurs,
retraités.
Je
tiens à souligner l’effort qu’il a réalisé en entamant des
études universitaires qui le conduiront jusqu’à la rédaction et
la soutenance d’une thèse de doctorat en droit en 1964 consacrée
au statut des délégués du personnel alors en pleine construction.
Cet ouvrage sera couronné par la faculté de droit et des sciences
économique de Paris.
Son
traité sur le droit des comités d’entreprise est, aujourd’hui
encore, un ouvrage de référence pour les élus et mandatés ; la
dixième édition à laquelle il a travaillé jusqu’à son dernier
souffle sera d’ailleurs publiée dans les prochains mois.
Rigoureux
dans l’analyse mais ferme dans ses convictions, tel était la
caractéristique des écrits de Maurice COHEN, ce qui lui vaudra la
reconnaissance et le respect du monde universitaire spécialisé en
droit du travail.
Avec
sa disparition, la CGT et la NVO perdent un militant exemplaire qui a
su mettre ses connaissances au service de son engagement. Son œuvre
constitue un patrimoine syndical d’une très grande portée qui
demeurera indispensable aux milliers de militants de la CGT.
Personnellement,
ainsi qu’au nom de la direction confédérale et des organisations
de la CGT, je veux saluer l’immense contribution de Maurice qui a
consacré sa vie à la défense des intérêts des salariés.
J’adresse à sa famille mes plus sincères condoléances et
l’affection de toute la CGT.
Montreuil,
le 7 septembre 2012
Juristes
et syndicalistes rendent hommage à Maurice Cohen
Le "Cohen", la
bible des comités d’entreprise, c’était lui : Maurice Cohen, le
directeur de la revue pratique du droit social (RPDS), une revue de
jurisprudence proche de la CGT, où certains le surnommaient "Papa
Cohen", est décédé à l’âge de 85 ans
Lire la suite en cliquant ci-dessous
La CGT revendique la mise en place d’un Pôle financier public
INFO : Collectif
logement C.G.T.
Développer durablement
Pour développer
durablement l’emploi, l’investissement productif, les filières
industrielles et les services publics la CGT revendique la mise en
place rapide d’un Pôle financier public
Dans son discours à
Châlons en Champagne, le Président de la République a annoncé la
création imminente d’une Banque publique d’investissement.
Destinée à soutenir le
financement des petites et moyennes entreprises et des entreprises de
taille intermédiaire, la Banque publique d’investissement devait
être initialement mise en place en 2013. L’accélération du
calendrier confirme la gravité de la situation, surtout dans
l’industrie avec une multiplication des fermetures de sites et des
suppressions d’emplois.
L’objectif poursuivi est
important. Mais l’esquisse institutionnelle du projet, de même que
sa logique d’intervention suscitent des interrogations.
Lire la suite en cliquant
ci-dessous
http://cgt.logement.over-blog.com/article-la-cgt-revendique-la-mise-en-place-d-un-pole-financier-public-109863349.htmlTraité européen : Pour une Europe vraiment sociale !
Déclaration de Commission
exécutive confédérale C.G.T
Alors que s’engage enfin un débat en France sur le nouveau traité européen dit Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), la CGT veut réaffirmer avec force sa solidarité avec tous les peuples européens confrontés aux politiques de régression sociale et son opposition résolue à toute ratification sous quelque forme que ce soit de ce traité.
Notre opposition à ce
texte est dans la droite ligne de l’analyse faite par l’ensemble
des organisations syndicales membres de la Confédération Européenne
des Syndicats (CES). Cette dernière a marqué ses critiques sur le
contenu de ce texte et son opposition à son adoption dans une
résolution unanime de ses membres le 25 janvier 2012. Si « le Pacte
pour la croissance » décidé lors du Sommet des Chefs d’États
des 28 et 29 juin 2012 permet de donner un peu d’oxygène, pour un
temps, aux pays les plus en difficulté, il ne réoriente pas le
traité lui-même.
Ce traité sanctuariserait
les politiques d’austérité comme seul moyen d’atteindre
l’objectif d’assainissement des finances publiques. Or, ces
politiques déjà à l’œuvre dans nombre de pays de la zone euro
(Grèce, Espagne, Portugal, Italie …) ne font qu’aggraver la
régression sociale qui entretient durablement la récession
économique. Aucun pays n’est désormais épargné, ni la France,
ni même l’Allemagne qui touche les limites d’une politique
ancrée sur l’austérité salariale et l’accroissement des
inégalités.
C’est l’Europe entière
qui entre en récession dont les premiers effets sont une
augmentation fulgurante du chômage, en particulier celui des jeunes.
Alors que les dérives des
pratiques des banques, plus tournées vers la spéculation que vers
le financement productif ont provoqué la crise actuelle, aucune
régulation financière n’est envisagée.
Les logiques de réduction
à marche forcée des déficits et les mécanismes punitifs de ce
traité enfonceraient l’Union européenne dans un marasme prolongé.
Une fois de plus, ce serait les seuls salariés qui devraient faire
les frais d’une crise dont ils ne sont en rien les responsables.
Ce traité aurait des
conséquences directes dans le domaine social qui est pourtant hors
du champ de compétence des instances européennes. Tout
accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait
difficile sinon interdit. Ainsi, avec ce traité, le nouveau
gouvernement français n’aurait pas pu faire adopter la mesure sur
le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant effectué des
carrières longues. Vu la situation financière de la France, les
instances européennes auraient jugé contraire au traité cette
mesure compte tenu du niveau du déficit public.
La bataille revendicative
et la négociation sociale seraient encore plus difficiles. En cas
d’adoption de ce traité, les instances européennes pourraient
mettre en cause les résultats de la négociation sociale. C’est la
douloureuse expérience déjà vécue par les salariés grecs,
espagnols, italiens.
Les peuples européens
n’ont pas besoin de plus de « discipline ». Ils aspirent au
contraire à plus de solidarité avec l’ensemble du mouvement
syndical européen, la CGT prône la rupture avec les politiques
élaborées et mises en œuvre par les gouvernements européens,
qu’ils soient ou non dans la zone euro. D’une part, contre les
exigences de la finance, il faut s’engager vers des politiques qui
donnent la priorité au développement humain et soutiennent le
pouvoir d’achat et la création d’emplois, pour redonner du
souffle au développement économique.
D’autre part, il faut
définitivement rompre avec les politiques de mise en concurrence
entre les différents États où la pratique du dumping social et
fiscal affaiblit l’ensemble des salariés et des économies. Il est
indispensable d’adopter des politiques convergentes et solidaires
dans les domaines économiques, fiscaux, sociaux, industriels, de
recherches et développement, environnementaux. L’Europe est un
continent où les richesses sont nombreuses. Elles sont le fruit du
travail des femmes et des hommes. Il est urgent d’imposer une autre
répartition de ces richesses au profit des privés d’emploi, des
salariés, des retraités.
Opposée à la
ratification par la France de ce traité européen quelle que soit la
procédure utilisée, la CGT exprime sa solidarité avec tous les
salariés européens qui du Portugal à la Grèce en passant par la
Belgique et l’Espagne, sont en lutte contre les politiques
d’austérité et de régression sociale que l’on veut leur
imposer sous le diktat de la Commission Européenne et des marchés
financiers.
C’est pourquoi la CGT
demande une renégociation des traités européens qui devra
notamment consacrer l’adoption d’une clause de progrès social.
La CGT revendique avec la CES les propositions adoptées le 5 juin
2012 sous l’intitulé d’un « nouveau contrat social pour
l’Europe ».
Nous appelons les
salariés, privés d’emploi et retraités à exprimer cette
solidarité et le rejet du traité, notamment au travers de la
pétition que les militants de la CGT leur proposeront dans la
période. Celle-ci sera adressée aux parlementaires et au
gouvernement afin d’obtenir une non-ratification du traité pour
engager l’Europe vers le progrès économique, social et
environnemental.
Montreuil, le 6 septembre
2012
Hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris : Vers une fermeture des urgences ?
Environ 250 personnes, personnels, usagers, élus du Front de gauche et syndicalistes se sont réunis jeudi devant l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris, pour protester contre la fermeture des urgences.
Situé au centre de Paris
dans un quartier très touristique, l’Hôtel-Dieu est le plus
ancien hôpital de la capitale, et rayonne sur neuf arrondissements,
soit 370.000 parisiens. Il accueille 120.000 patients aux urgences
chaque année, reçoit de nombreux touristes et dispose d’un
service spécifique aux urgences médicales judiciaires.
"Nous avons découvert
mi-juillet que la direction émettait le souhait de fermer les
urgences et à terme l’Hôtel-Dieu pour y installer les bureaux de
la direction générale et vendre les bâtiments de l’avenue
Victoria, [siège actuel de l’AP-HP]", a indiqué Yann
Flécher, responsable de l’Usap-CGT. "La fermeture de
l’Hôtel-Dieu signifierait la suppression de 1.400 postes [...] Sa
situation est symbolique de la destruction de l’AP-HP, plus grand
CHU d’Europe, qui dérange par sa grandeur et par son poids".
De son côté, la
direction a fait savoir qu’aucune décision n’était prise pour
l’instant, affirmant qu’une "réflexion était en cours avec
les représentants élus de la communauté médicale du groupe
hospitalier Cochin-Hôtel-Dieu et la commission médicale
d’établissement".
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