18 septembre 2012

Retour sur les luttes de 2010 en Seine et Marne avec le DVD " Grandpuits et petites victoires"

Pour tous ceux qui ont participé au grand mouvement sur les retraites de 2010, et en particulier ceux qui ont soutenu les grévistes de la raffinerie de Grandpuits, un DVD vient de sortir :

"La lutte des raffineurs contre la réforme des retraites

Tout en nous faisant vivre une grève de l’intérieur, aux côtés de jeunes grévistes attachants, Grandpuits et petites victoires décrypte la stratégie gouvernementale, patronale et le rôle prépondérant des médias. Le récit, traversé par le questionnement des ouvriers sur la lutte collective, nous embarque dans une véritable aventure humaine dont on tire beaucoup d’enseignements et d’encouragements à l’action."

Pour le commander :
 http://www.lesmutins.org/boutique/produit.php?ref=GPS2&id_rubrique=6

Pour un petit aperçu :
http://lesmutins.org/Grandpuits-petites-victoires-Une

Un documentaire qu'il serait intéressant de voir ensemble à l'UL...

13 septembre 2012

NON A LA RATIFICATION DU T.S.C.G

 
 

Signez la pétition en cliquant sur le lien suivant :



NON à la ratification du

« Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance »

dans l’Union économique et monétaire (TSCG) !

OUI à l’Europe sociale !



Le projet de loi portant ratification du pacte de stabilité ou « Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance » dans l’Union Économique et Monétaire passera au parlement début octobre.



La crise européenne s’étend chaque jour. La récession frappe désormais la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande…Aucun pays n’est désormais épargné, ni la France, ni l’Allemagne où la pression sur les salaires, n’a fait qu’accroître les inégalités.


Le pacte de stabilité qui sera soumis au parlement entérinera le choix de l’austérité, empêchant les états de mettre en place d’autres solutions pour sortir de la crise.





Le pacte de stabilité c’est quoi ?



Le TSCG dit aussi « pacte de stabilité » a été décidé le 9 décembre 2011 à l’initiative de

N. Sarkozy et A. Merkel.



Il installe la règle d’or. Celle-ci engage les pays à un équilibre budgétaire en limitant les déficits du budget des états a 3% des richesses crées par ce pays (PIB).



Les Etats ne respectant pas cette limite seront sanctionnés par la communauté européenne.



Il organise des transferts de souveraineté massifs vers la Commission Européenne, enlevant aux parlementaires jusqu’au droit de décider du budget de la nation.



Quel impact pour les populations ?



Ce traité aurait des conséquences directes dans le domaine social qui est pourtant hors du champ de compétence des instances européennes.



Tout accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait difficile sinon interdit.



Avec ce traité,



Ø le nouveau gouvernement français n’aurait pas pu faire adopter la mesure sur le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant effectué des carrières longues. Vu la situation financière de la France, les instances européennes auraient jugé contraire au traité cette mesure compte tenu du niveau du déficit public.



Ø tout investissement dans un service public nécessiterait la réduction des dépenses dans un autre service public. C’est mettre en opposition l’hôpital, l’école, la sécurité et entraînerait plus de privatisation de services.



Ø la bataille revendicative et la négociation sociale seraient encore plus difficiles. En cas d’adoption de ce traité, les instances européennes pourraient remettre en cause les résultats de la négociation sociale.



Les peuples européens n’ont pas besoin de plus
de « discipline ».
Ils aspirent au contraire à plus de solidarité



POUR UNE EUROPE SOCIALE



Avec l’ensemble du mouvement syndical européen, la CGT prône la rupture avec les politiques élaborées et mises en œuvre par les gouvernements européens, qu’ils soient ou non dans la zone euro.



D’une part, contre les exigences de la finance, il faut s’engager vers des politiques qui donnent la priorité au développement humain et soutiennent le pouvoir d’achat et la création d’emplois, pour redonner du souffle au développement économique.



D’autre part, il faut définitivement rompre avec les politiques de mise en concurrence entre les différents États où la pratique du dumping social et fiscal affaiblit l’ensemble des salariés et des économies.



Il est indispensable d’adopter des politiques convergentes et solidaires dans les domaines :



· économiques, par des coopérations plutôt que la libre concurrence imposée,



· fiscaux l’harmonisation des politiques éviterait l’évasion fiscale,



· sociaux, par l’harmonisation par le haut des politiques salariales, et la mise en place d’un salaire minimum dans chaque pays,



· industriels, pour la réponse aux besoins des populations et non des actionnaires,



· de recherches et développement,



· environnementaux.

 

GAGNONS L’EUROPE DES PEUPLES



Opposée à la ratification par la France de ce traité européen quelle que soit la procédure utilisée, la CGT exprime sa solidarité avec tous les salariés européens qui du Portugal à la Grèce en passant par la Belgique et l’Espagne, sont en lutte contre les politiques d’austérité et de régression sociale que l’on veut leur imposer sous le diktat de la Commission Européenne et des marchés financiers



C’est pourquoi la CGT demande une renégociation des traités européens qui devra notamment consacrer l’adoption d’une clause de progrès social.



Aussi L’Union Départementale CGT 77 se prononce contre la ratification de ce traité.



Elle appelle les salariés :



§ à signer massivement la pétition de la CGT contre la ratification du traité européen (http://www.cgt.fr/article39575.html).

Celle-ci sera adressée aux parlementaires et au gouvernement afin d’obtenir une non-ratification du traité pour engager l’Europe vers le progrès économique, social et environnemental.



§ à interpeller les parlementaires pour éviter un vote en catimini.



§ à participer à la manifestation du 30 septembre à Paris, contre la ratification du pacte de stabilité (TSCG) et pour l’Europe des peuples.



LE 30 SEPTEMBRE 2012, la CGT APPELLE
A PARTICIPER A LA MANIFESTATION
A 13H30 PLACE DE LA NATION


Pour une Europe sociale et contre la ratification du traité européen Merkel/Sarkozy


Toutes les organisations de la CES sont tombées d’accord pour s’opposer à la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).


Ce traité a l’ambition de nous imposer la fameuse « règle d’or » qui impose une politique budgétaire stricte et libérale aux états.


La CE de l’UD 77 appelle également à participer à cette manifestation et à signer et faire signer la pétition « Ne ratifiez pas le traité européen ».

Tract de l'UD-CGT 77 :


 


La CGT de Seine et Marne appelle les salariés à préparer dès maintenant une puissante journée du 9 octobre et à participer massivement aux mobilisations qui s’y tiendront dans le cadre de la journée européenne pour le développement industriel et de l’emploi, dont la manifestation à Paris.

C’est le moment de créer le rapport de force, ne laissons pas la main au MEDEF !











12 septembre 2012

La Banque de France va supprimer jusqu'à 2.100 postes dans son réseau


 

INFO : PARIS (Reuters)


La Banque de France a dévoilé mercredi un projet de restructuration de son réseau en France qui s'accompagnerait d'un nombre de suppressions de postes allant jusqu'à 2.100 à l'horizon 2020, par non-remplacement de départs à la retraite.



Dans un communiqué, la banque centrale rappelle que près de 5.000 de ses agents devraient partir à la retraite dans les huit ans qui viennent, dont environ 2.600 dans son réseau de succursales, caisses et bureaux d'information qui emploie à ce jour près de 6.300 agents.



"Selon l'évolution effective du volume d'activité, le réseau de la Banque compterait de 4.200 à 4.600 agents fin 2020", dit-elle en ajoutant qu'elle prévoit pour y arriver de procéder de 500 à 1.000 recrutements.



Un comité d'entreprise a été convoqué le 21 septembre pour discuter d'une nouvelle organisation territoriale du réseau.



Le gouverneur Christian Noyer avait déjà abordé fin 2011 les 5.000 départs à la retraite prévus à l'horizon 2020 à la Banque de France, qui emploie quelque 13.000 personnes, pour dire qu'ils ne seraient compensés que par 2.500 embauches dans l'ensemble des services.



Dans son dernier rapport annuel, la Cour des Comptes a épinglé la gestion de la Banque de France en soulignant notamment des sureffectifs.



La Cour estimait que, malgré les progrès réalisés - une baisse des effectifs de 13,6% entre 2003 et 2009 - elle devait accentuer ses efforts et prônait pour cela le nom remplacement de deux départs à la retraite sur trois pendant les dix prochaines années.



Christian Noyer avait estimé en retour que cette recommandation ne reposait "sur aucune hypothèse réaliste" sauf à envisager une réduction des activités de la banque.



Outre les évolutions démographiques, la Banque de France invoque la nécessité de s'adapter à une nouvelle donne technologique et territoriale pour justifier la nouvelle réorganisation.



S'agissant des implantations, elle prévoit le maintien d'une présence permanente dans chaque département mais le nombre d'implantations reviendrait de 127 à 105, dont 32, contre 72 actuellement, auraient des activités de caisse.



Les bureaux d'accueil et d'information, au nombre de 85, "seraient maintenus ou créés sur les places où la Banque reçoit au moins 1 000 visiteurs par an."



Il s'agit de la quatrième réorganisation du réseau de la Banque de France depuis le début des années 1990, la précédente, en 2003, s'étant traduite par la suppression de quelque 2.000 emplois, pour l'essentiel sous forme de pré-retraites.
 
 
 

Les salariés de PSA-Aulnay diront leur mécontentement à Hollande





 INFO : Agences de presse, Reuters


Les salariés du site PSA d'Aulnay-sous-Bois iront la semaine prochaine à l'Elysée pour exiger de François Hollande qu'il bloque le plan social du groupe automobile, a déclaré Jean-Pierre Mercier, le délégué central de la CGT.



"On veut que le gouvernement se mouille, qu'il bloque le plan social", a déclaré le syndicaliste aux journalistes après la remise du rapport de l'expert gouvernemental chargé d'analyser la situation du constructeur.



Le rapport estime que PSA ne pouvait pas faire l'économie de son plan de restructuration mais se montre critique sur la stratégie du constructeur automobile et notamment la décision de fermer l'usine d'Aulnay.



Les syndicats du site n'ont pas caché leur amertume à l'issue d'une assemblée générale, estimant que le rapport "reprend à 99% les arguments de la direction de Peugeot pour supprimer 8.000 postes en France."



"La semaine prochaine, on n'indique pas le jour, il (François Hollande) compte nous recevoir entre le 17 et le 21 septembre. On sera présents, il y aura le maximum de salariés, parce qu'on a des choses à lui dire", a dit Jean-Pierre Mercier, de la CGT.



"On va lui remettre nos revendications. On ne veut pas être foutus à la porte comme ça", a-t-il ajouté.





POUR THIBAULT, L'ÉPISODE N'EST PAS CLOS



Il a dit attendre le rapport de l'expert du comité d'entreprise pour voir comment "limiter la casse au maximum".



Mis en difficulté par la crise et des surcapacités manifestes en Europe, son premier marché, PSA a annoncé le 12 juillet la suppression de 8.000 postes en France, la fermeture en 2014 de son usine d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, et une réduction de l'activité sur son site de Rennes.



Le secrétaire général de la CFDT a déclaré attendre du gouvernement une véritable politique industrielle pour redonner de l'avenir à l'industrie en France.



"Et ça ne se fera pas par des coups de menton au mauvais moment", a-t-il ajouté. "Ça se fera par une décision rapide de relancer la compétitivité de notre industrie."



Son homologue de la CGT a pour sa part déploré que le président François Hollande et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aient abandonné le discours "volontariste", qui était le leur jusqu'à la conférence sociale de début juillet.



Après la conférence sociale, il y a eu "un lobbying très important du Medef, qui semble amener aujourd'hui le gouvernement à être hésitant sur la nature des décisions à prendre", a estimé Bernard Thibault.


10 septembre 2012

Plus d'un Français sur cinq est en découvert bancaire tous les mois




INFO : institut CSA


Quelque 21% des Français se retrouvent en découvert bancaire à la fin de chaque mois, selon un sondage réalisé par l'institut CSA pour le spécialiste du crédit à la consommation Cofidis.

Dans la catégorie des personnes âgées de 35 à 49 ans, la proportion de sondés affichant un découvert en fin de mois monte à 30%.

Par sexe, la proportion est plus forte chez les femmes (25%) que chez les hommes (18%).

Un Français sur deux (48%) reconnait que son compte passe dans le rouge au moins une fois par an.

Autre sujet de l'étude, 59% des personnes interrogées estiment que leur pouvoir d'achat a "plutôt diminué" au cours des douze derniers mois. Elles sont 55% à penser que leur pouvoir d'achat va "plutôt diminuer" au cours des douze prochains mois.

L'enquête a été réalisée du 28 au 30 août auprès d'un échantillon national représentatif de 1.002 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.


8 septembre 2012

Disparition de Maurice Cohen :






INFO : C.G.T



Communiqué de Bernard Thibault


J’apprends avec une immense tristesse le décès de Maurice COHEN. Avec la disparition de Maurice, qui fut Directeur de la Revue pratique de droit social (RPDS) et Chef du service juridique de la NVO, c’est un des experts du droit du travail les plus prestigieux de son histoire qui nous a quittés.



Son immense connaissance du droit en a fait un atout précieux pour la CGT, son journal et l’ensemble des syndiqués de la CGT. La qualité de l’information qu’il délivrait aux lecteurs de la NVO découlait du langage accessible à des non juristes qu’il utilisait, alliant une information scientifique objective et les conseils juridiques les plus favorables possibles aux salariés, représentants du personnel, conseillers prud’hommes, chômeurs, retraités.



Je tiens à souligner l’effort qu’il a réalisé en entamant des études universitaires qui le conduiront jusqu’à la rédaction et la soutenance d’une thèse de doctorat en droit en 1964 consacrée au statut des délégués du personnel alors en pleine construction. Cet ouvrage sera couronné par la faculté de droit et des sciences économique de Paris.



Son traité sur le droit des comités d’entreprise est, aujourd’hui encore, un ouvrage de référence pour les élus et mandatés ; la dixième édition à laquelle il a travaillé jusqu’à son dernier souffle sera d’ailleurs publiée dans les prochains mois.



Rigoureux dans l’analyse mais ferme dans ses convictions, tel était la caractéristique des écrits de Maurice COHEN, ce qui lui vaudra la reconnaissance et le respect du monde universitaire spécialisé en droit du travail.



Avec sa disparition, la CGT et la NVO perdent un militant exemplaire qui a su mettre ses connaissances au service de son engagement. Son œuvre constitue un patrimoine syndical d’une très grande portée qui demeurera indispensable aux milliers de militants de la CGT.



Personnellement, ainsi qu’au nom de la direction confédérale et des organisations de la CGT, je veux saluer l’immense contribution de Maurice qui a consacré sa vie à la défense des intérêts des salariés. J’adresse à sa famille mes plus sincères condoléances et l’affection de toute la CGT.



Montreuil, le 7 septembre 2012


Juristes et syndicalistes rendent hommage à Maurice Cohen
Le "Cohen", la bible des comités d’entreprise, c’était lui : Maurice Cohen, le directeur de la revue pratique du droit social (RPDS), une revue de jurisprudence proche de la CGT, où certains le surnommaient "Papa Cohen", est décédé à l’âge de 85 ans

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La CGT revendique la mise en place d’un Pôle financier public





INFO : Collectif logement C.G.T.



Développer durablement



Pour développer durablement l’emploi, l’investissement productif, les filières industrielles et les services publics la CGT revendique la mise en place rapide d’un Pôle financier public



Dans son discours à Châlons en Champagne, le Président de la République a annoncé la création imminente d’une Banque publique d’investissement.



Destinée à soutenir le financement des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire, la Banque publique d’investissement devait être initialement mise en place en 2013. L’accélération du calendrier confirme la gravité de la situation, surtout dans l’industrie avec une multiplication des fermetures de sites et des suppressions d’emplois.



L’objectif poursuivi est important. Mais l’esquisse institutionnelle du projet, de même que sa logique d’intervention suscitent des interrogations.



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http://cgt.logement.over-blog.com/article-la-cgt-revendique-la-mise-en-place-d-un-pole-financier-public-109863349.html


Traité européen : Pour une Europe vraiment sociale !



Déclaration de Commission exécutive confédérale C.G.T


Alors que s’engage enfin un débat en France sur le nouveau traité européen dit Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), la CGT veut réaffirmer avec force sa solidarité avec tous les peuples européens confrontés aux politiques de régression sociale et son opposition résolue à toute ratification sous quelque forme que ce soit de ce traité.



Notre opposition à ce texte est dans la droite ligne de l’analyse faite par l’ensemble des organisations syndicales membres de la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Cette dernière a marqué ses critiques sur le contenu de ce texte et son opposition à son adoption dans une résolution unanime de ses membres le 25 janvier 2012. Si « le Pacte pour la croissance » décidé lors du Sommet des Chefs d’États des 28 et 29 juin 2012 permet de donner un peu d’oxygène, pour un temps, aux pays les plus en difficulté, il ne réoriente pas le traité lui-même.



Ce traité sanctuariserait les politiques d’austérité comme seul moyen d’atteindre l’objectif d’assainissement des finances publiques. Or, ces politiques déjà à l’œuvre dans nombre de pays de la zone euro (Grèce, Espagne, Portugal, Italie …) ne font qu’aggraver la régression sociale qui entretient durablement la récession économique. Aucun pays n’est désormais épargné, ni la France, ni même l’Allemagne qui touche les limites d’une politique ancrée sur l’austérité salariale et l’accroissement des inégalités.



C’est l’Europe entière qui entre en récession dont les premiers effets sont une augmentation fulgurante du chômage, en particulier celui des jeunes.



Alors que les dérives des pratiques des banques, plus tournées vers la spéculation que vers le financement productif ont provoqué la crise actuelle, aucune régulation financière n’est envisagée.



Les logiques de réduction à marche forcée des déficits et les mécanismes punitifs de ce traité enfonceraient l’Union européenne dans un marasme prolongé. Une fois de plus, ce serait les seuls salariés qui devraient faire les frais d’une crise dont ils ne sont en rien les responsables.



Ce traité aurait des conséquences directes dans le domaine social qui est pourtant hors du champ de compétence des instances européennes. Tout accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait difficile sinon interdit. Ainsi, avec ce traité, le nouveau gouvernement français n’aurait pas pu faire adopter la mesure sur le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant effectué des carrières longues. Vu la situation financière de la France, les instances européennes auraient jugé contraire au traité cette mesure compte tenu du niveau du déficit public.



La bataille revendicative et la négociation sociale seraient encore plus difficiles. En cas d’adoption de ce traité, les instances européennes pourraient mettre en cause les résultats de la négociation sociale. C’est la douloureuse expérience déjà vécue par les salariés grecs, espagnols, italiens.



Les peuples européens n’ont pas besoin de plus de « discipline ». Ils aspirent au contraire à plus de solidarité avec l’ensemble du mouvement syndical européen, la CGT prône la rupture avec les politiques élaborées et mises en œuvre par les gouvernements européens, qu’ils soient ou non dans la zone euro. D’une part, contre les exigences de la finance, il faut s’engager vers des politiques qui donnent la priorité au développement humain et soutiennent le pouvoir d’achat et la création d’emplois, pour redonner du souffle au développement économique.



D’autre part, il faut définitivement rompre avec les politiques de mise en concurrence entre les différents États où la pratique du dumping social et fiscal affaiblit l’ensemble des salariés et des économies. Il est indispensable d’adopter des politiques convergentes et solidaires dans les domaines économiques, fiscaux, sociaux, industriels, de recherches et développement, environnementaux. L’Europe est un continent où les richesses sont nombreuses. Elles sont le fruit du travail des femmes et des hommes. Il est urgent d’imposer une autre répartition de ces richesses au profit des privés d’emploi, des salariés, des retraités.



Opposée à la ratification par la France de ce traité européen quelle que soit la procédure utilisée, la CGT exprime sa solidarité avec tous les salariés européens qui du Portugal à la Grèce en passant par la Belgique et l’Espagne, sont en lutte contre les politiques d’austérité et de régression sociale que l’on veut leur imposer sous le diktat de la Commission Européenne et des marchés financiers.



C’est pourquoi la CGT demande une renégociation des traités européens qui devra notamment consacrer l’adoption d’une clause de progrès social. La CGT revendique avec la CES les propositions adoptées le 5 juin 2012 sous l’intitulé d’un « nouveau contrat social pour l’Europe ».



Nous appelons les salariés, privés d’emploi et retraités à exprimer cette solidarité et le rejet du traité, notamment au travers de la pétition que les militants de la CGT leur proposeront dans la période. Celle-ci sera adressée aux parlementaires et au gouvernement afin d’obtenir une non-ratification du traité pour engager l’Europe vers le progrès économique, social et environnemental.



Montreuil, le 6 septembre 2012








Hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris : Vers une fermeture des urgences ?


 


Environ 250 personnes, personnels, usagers, élus du Front de gauche et syndicalistes se sont réunis jeudi devant l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris, pour protester contre la fermeture des urgences.



Situé au centre de Paris dans un quartier très touristique, l’Hôtel-Dieu est le plus ancien hôpital de la capitale, et rayonne sur neuf arrondissements, soit 370.000 parisiens. Il accueille 120.000 patients aux urgences chaque année, reçoit de nombreux touristes et dispose d’un service spécifique aux urgences médicales judiciaires.



"Nous avons découvert mi-juillet que la direction émettait le souhait de fermer les urgences et à terme l’Hôtel-Dieu pour y installer les bureaux de la direction générale et vendre les bâtiments de l’avenue Victoria, [siège actuel de l’AP-HP]", a indiqué Yann Flécher, responsable de l’Usap-CGT. "La fermeture de l’Hôtel-Dieu signifierait la suppression de 1.400 postes [...] Sa situation est symbolique de la destruction de l’AP-HP, plus grand CHU d’Europe, qui dérange par sa grandeur et par son poids".



De son côté, la direction a fait savoir qu’aucune décision n’était prise pour l’instant, affirmant qu’une "réflexion était en cours avec les représentants élus de la communauté médicale du groupe hospitalier Cochin-Hôtel-Dieu et la commission médicale d’établissement".








Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...