18 décembre 2011

Les salariés de PSA Aulnay-sous-Bois interpellent le président de la République, et lui demandent d’intervenir dans une lettre ouverte.


Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay-sous-Bois

Lettre du 15 decembre à Sarkozy
Lettre ouverte à Sarkozy
16/12/2011

Les organisations syndicales

SIA, CGT, FO, CFTC, SUD, CFDT

Bd André Citroën

93600 Aulnay-sous-Bois

Aulnay le 15 décembre 2011

Monsieur Nicolas SARKOZY

Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris


Monsieur le Président de la République,

Comme vous le savez, PSA a confirmé au CCE du 15 novembre son plan de suppression de 6800 emplois dont 5000 en France. Cette décision est d’autant plus inadmissible que PSA est une des entreprises les plus riches de ce pays, qui en outre continue de faire des bénéfices et dispose de 11 milliards d’euros de fonds propres.

PSA justifie cette décision par la conjoncture économique. Or précisément, dans cette période de crise, conserver son emploi et son salaire est pour les salariés une nécessité vitale. Et c’est à satisfaire cette exigence que les bénéfices des entreprises doivent servir en priorité.

Mais en plus de ces suppressions d’emplois annoncées, pèsent les menaces de fermeture des sites de Madrid, Sevelnord et Aulnay. Malgré les déclarations de M. Varin, tout démontre que les documents rendus publics les 9 et 14 juin derniers, respectivement par la CGT et Médiapart, ne sont pas qu’une hypothèse de travail mais bel et bien un plan en cours de réalisation.

Les salariés de PSA Aulnay ne sont pas dupes. Ils étaient plusieurs centaines à exprimer leur colère devant le siège de PSA à Paris le 15 novembre dernier.

Ce même jour, monsieur le ministre Eric Besson a affirmé à l’Assemblée Nationale qu’il n’y aura « pas de fermeture de site, pas de plan social, aucun licenciement, ni aucun plan de départs volontaires » chez PSA. De son coté, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a déclaré jeudi 17 novembre à France Inter que l'emploi ne devait pas être "une variable d'ajustement" pour le constructeur PSA Peugeot Citroën, et que les salariés devaient "être respectés".

De la même manière, vous-même, monsieur le Président, vous précisez dans votre communiqué du 6 juillet 2011 que : « M. Varin a confirmé que le groupe n’examine pas de projets de fermetures de site en France ». Et dans votre compte rendu d’entretien du 17 novembre 2011, il est écrit : « M Philippe Varin a confirmé au chef de l'État que le plan d'amélioration de la performance de PSA Peugeot Citroën ne comportera aucune mesure de licenciements, ni mesure d'âge et ne remettra pas en cause l'empreinte industrielle du groupe en France. »

D’autre part, dans votre communiqué du 6 juillet, vous avez rappelé l’importance du soutien financier apporté à PSA par l’Etat.

Etant donné la gravité de la situation, les salariés d’Aulnay ne peuvent cependant pas se contenter de promesses orales. Les engagements quant à leur avenir doivent être consignés par écrit.

Aussi, Monsieur le Président, nous demandons d’intervenir pour que puisse se tenir une réunion tripartite Etat-PSA-syndicats dans le but d’aboutir à un accord, garanti par l’Etat, assurant le maintien de tous les emplois sur le site d’Aulnay, au moins jusqu’en 2016, date prévue de la fin de la fabrication de la C3, ainsi que l’engagement de la direction de PSA à discuter et attribuer à Aulnay un nouveau véhicule en remplacement de la C3, afin que l’activité puisse se poursuivre au-delà de cette date.

Dans l’attente de vous lire, veuillez recevoir, Monsieur le Président de la République, nos salutations respectueuses.

Les organisations syndicales SIA, CGT, FO, CFTC, SUD, CFDT
.
*****************************

Non à la casse de l’usine de PSA Aulnay-sous-Bois

Pour signer la pétition, cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.cgt-psa-aulnay.fr/petition/non-la-casse-de-lusine-de-psa-aulnay

16 décembre 2011

Richard Ducros (Alès) Patron voyou condamné par la justice




Info : CGT

le 13 décembre, la Cour d’Appel de Nîmes confirme la décision du 19 mai 2011 du tribunal d’Alès : FAYAT est condamné à payer 12 millions d’euros au liquidateur. Ce jugement est un véritable succès pour les salariés (ées) de Richard Ducros.

Dans un communiqué la CGT du Gard, son union syndicale de la métallurgie soulignent : "Après la violence du licenciement subi par plus de 300 salariés (ées) privés de leur emploi et la fermeture de leur entreprise,
Après le refus total de Fayat de participer au « plan social »,
Après la mise en situation difficile de PME et PMI du bassin d’Alès, la justice a rendu son verdict implacable à Fayat et ses complices. Les salariés avec leur syndicat CGT dans l’action, ont démontré sans relâche dans leurs écrits, prises de parole, y compris l’argumentation dans la construction des dossiers juridiques (Tribunal d’instance d’Alès et Nîmes, conseil de prud’hommes d’Alès), de faire mesurer le mépris de Fayat tant sur les questions de reprises d’entreprises, de l’industrie, mépris auprès de l’ensemble des salariés de Richard Ducros et des entreprises sous-traitantes.
La justice a entendu l’ensemble de ces arguments et vient de condamner ce patron voyou. La justice, par ce jugement, exprime l’esprit digne, responsable et constructif que les salariés (ées) ont démontré tout au long de ce conflit et au-delà. Une brèche s’est ouverte contre les patrons voyous, contre la violence patronale et les droits sociaux des salariés (ées) au rabais. Ce résultat est un encouragement pour la CGT à poursuivre la bataille revendicative la plus unitaire possible sur la question de l’industrialisation du bassin alésien, dans la région, le pays."


Pour lire le Journal de l'UD CGT 77
Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt77.fr/wp-content/uploads/2011/12/JUD-460-2.pdf


14 décembre 2011

Crédit Agricole confirme la suppression de 2.350 postes, dont 850 en France





Info :AFP

PARIS — La banque Crédit Agricole a confirmé mercredi la suppression de 2.350 postes, dont 850 en France, au sein des activités de banque de financement et d'investissement ainsi que du pôle Crédit Agricole consumer finance (essentiellement crédit à la consommation), selon un communiqué.

Ces chiffres avaient été communiqués plus tôt mercredi à l'AFP par le syndicat FO et s'inscrivent dans le cadre d'une refonte de ces métiers dans le groupe.

En banque de financement et d'investissement, au sein de la filiale Crédit Agricole corporate and investment banking (CA CIB), 1.750 postes sont concernés, dont 550 en France.

A cela s'ajoutent 600 postes supprimés pour CACF, dont 300 en France.

"La mobilité et l'employabilité seront favorisées, les départs volontaires seront privilégiés", assure la banque dans le communiqué, qui évoque la mise en place d'un "dispositif complet d'accompagnement favorisant la mobilité professionnelle et géographique".

Le groupe précise qu'il prévoit de recruter, parallèlement à ces mesures, 3.500 personnes en France en 2012, "principalement en banque de proximité".

Journée d’action du 13 décembre 2011



Info : CGT

Contre l’austérité, pour les revendications
Des milliers de salariés dans 200 manifestations

Cliquez sur la photo pour agrandir






La nouvelle journée de manifestations contre le plan d’austérité du gouvernement a rassemblé plusieurs milliers de personnes dans tout le pays où l’on a dénombrés 185 manifestations et rassemblements à à l’appel de la CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa. Les organisations syndicales se retrouveront le 19 décembre pour tirer bilan de cette journée et décider quelles suites elles entendent donner dans la perspective de la convocation en janvier d’un sommet sur l’emploi annoncé par le président de la République. Cette journée a été marquée notamment par un rassemblement sur le pont de la Concorde à Paris devant l’Assemblée nationale, où était déployé, devant 5.000 personnes, un énorme billet de banque proclamant : "de l’argent pour les salaires et l’emploi en Europe, pas pour la finance !". Réunis d’abord place Saint-Augustin non loin de l’agence de notation Moody’s plusieurs milliers de manifestants CGT, FSU et Solidaires se sont dirigés ensuite en cortège vers le pont de la Concorde, derrière une banderole "Non à l’austérité". Dans de nombreuses villes de province, des manifestants ont battu le pavé, notamment à Bordeaux, Lyon, Rouen, Marseille, Nantes, Toulouse, Calais, Lille, Boulogne-sur-mer, Limoges, Pau, Périgueux, Tours, Orléans ou encore le Havre.






La CGT se félicite des quelques 200 rassemblements et manifestations organisés dans le pays.

Ils témoignent de la volonté des salariés, des retraités et des privés d’emploi de ne pas accepter les mesures d’austérité qui ne vont qu’aggraver la situation économique et sociale.

En France, comme en Europe, les dirigeants veulent profiter de la crise pour faire passer des réformes structurelles qui sapent le droit social et mènent tout droit à la récession.

Partout sur le continent, à l’appel des syndicats, des mobilisations se construisent pour une Europe sociale. Il faut hausser le ton dans les semaines qui viennent. Le « compromis » de Bruxelles adopté par les chefs d’états prépare une aggravation de la pression sur les salariés alors que les marchés financiers ont préservé leur intérêt sur toute la ligne. Cette Europe là favorise les replis nationalistes.

D’autres solutions existent par une autre répartition des richesses au service du développement industriel, des services publics, de la valorisation du travail et de la protection sociale.

Il n’y a aucune fatalité à cette situation, les salariés doivent se faire entendre beaucoup plus que les institutions financières avec leurs agences de notation.

La CGT entend mettre le « sommet sur l’emploi » de janvier décidé par le Président de la République sous la pression des salariés.

C’est dans cet état d’esprit que nous nous rendrons à la rencontre intersyndicale du 19 décembre prochain.

Montreuil, le 13 décembre 2011




La CGT ne cautionnera pas la mort du « 1% Logement » et le détournement de l’argent des salariés

Info : CGT



Les décrets relatifs aux emplois et enveloppes de la Participation des Employeurs à l’Effort de Construction ont été soumis au vote du Conseil National de l’Habitat du 12 décembre.

La CGT a décidé de voter contre et demande au gouvernement de tenir compte de la démocratie sociale, en suivant l’avis négatif émis.

L’État en rackettant 3, 25 milliards d’euros sur les ressources du 1% logement pour la période 2012-2014, afin de financer les agences nationales pour la rénovation urbaine et de l’habitat (ANRU et ANAH), dont les politiques sont pourtant de sa responsabilité, montre son mépris vis-à-vis des organisations syndicales et patronales qui collectent et gèrent ces fonds.

Ces prélèvements condamnent l’existence de l’Association Foncière Logement en tant qu’outil de mixité sociale au sein des quartiers faisant l’objet de programmes de rénovation urbaine. Sa modélisation en SA HLM se traduira par une vente massive d’un patrimoine à valeur de 5 milliards € qui n’irait plus au financement des régimes de retraites AGIRC ARCC0, comme il l’était prévu à sa création.

Enfermé dans une vision dogmatique et libérale, le gouvernement décrète également la disparition des aides à la mobilité professionnelle sous forme de subvention. Avec la suppression des aides directes, mobili-pass et mobili-jeunes, c’est 40000 bénéficiaires par an dont 40% de jeunes de moins de 30 ans en situation d’embauche qui ne bénéficieront plus de cet accompagnement à la mobilité. Ils viendraient ainsi s’ajouter aux 500 000 personnes en recherche d’emploi qui, ces cinq dernières années, ont du renoncé à un poste en raison de l’accroissement de leurs dépenses logements qui en auraient résulté.

C’est encore, alors que son montant est déjà limité, l’arrêt de l’aide au financement des travaux pour l’adaptation du logement des personnes handicapés …

Cette nouvelle ponction, va limiter de façon drastique les possibilités de logement offertes aux salariés des entreprises privées, dans un contexte de hausse vertigineuse du prix des loyers et de l’immobilier, de manque criant de logements, particulièrement dans les grandes agglomérations. C’est un mauvais coup de plus porté aux salariés qui ont déjà à subir une politique d’austérité, injuste et inefficace, qui s’ajoute à la hausse du taux réduit de TVA de 5,5% à 7% ; au plafonnement à 1% de l’aide personnalisée au logement ou encore à l’augmentation des dépenses de chauffage, résultat de la politique de libéralisation de l’électricité et du gaz.

En détournant les ressources d’Action Logement et en limitant fortement le nombre de salariés qui en bénéficient, en se désengageant de la politique du logement et particulièrement du logement social, en privilégiant par la défiscalisation l’investissement locatif privé et la spéculation , l’État montre malheureusement qu’il n’est plus aujourd’hui le garant du droit au logement pour tous.

Pour répondre aux attentes légitimes des salariés en matière de logement et sortir de la crise, la CGT exige :

• l’abrogation de la loi Boutin et le retour à une véritable gestion paritaire d’Action Logement par les acteurs sociaux pour mettre un terme à au désengagement de l’aide aux salariés ;
• de doter le « 1% logement » de moyens accrus en élargissement la collecte à toutes les entreprises non assujetties, par la mise en place d’un dispositif spécifique pour la Fonction Publique et en rétablissant en ressources le taux réel de 1% de la masse salariale afin de démultiplier l’effort commun de construction ;
• le retour à la contractualisation des actions au lieu de la tutelle de l’État pour contribuer de façon responsable et solidaire aux politiques de rénovation urbaine et de résorption de l’habitat vétuste et insalubre.

La CGT interviendra, en recherchant l’unité la plus large possible, pour que la question du logement, préoccupation majeure des français et des salariés, soit un enjeu pris en compte dans la campagne électorale qui s’est ouverte.

Montreuil, le 12 décembre 2011

La CGT appelle à la grève sur le site PSA d'Aulnay


















A l’occasion de la convocation d'un CCE chez PSA jeudi 15 décembre, la CGT appelle les salariés à se mettre en grève sur le site menacé d'Aulnay. Le syndicat les convie à se rassembler sur le parking de l'usine. Ce rassemblement a "pour but de protester une nouvelle fois contre le plan de suppression de 6.800 emplois en Europe, dont 5.000 en France, et d’interpeller le président de la république". La CGT demande à Nicolas Sarkozy "d’intervenir pour le maintien de l’ensemble des emplois du site d’Aulnay après 2014".

"Les ministres Baroin, Bertrand et Besson ont tous affirmé qu’il n’y aurait ni licenciement, ni fermeture de site, ni plan social, ni même plan de départ volontaire chez PSA", inisiste le syndicat. Quant au président de la république, il a "annoncé qu’il prenait en main le dossier et qu’il n’y aurait aucune fermeture d’usine".

PSA a annoncé le 26 octobre un plan de suppression d'emplois. Il en a précisé le 15 novembre dernier les détails. Les réductions d'effectifs du groupe automobile touchent notamment recherche et le développement, mais aussi le marketing, le commerce, l'informatique et la production.

Les prochaines petites voitures de PSA seront tchèques,
PSA taille dans les effectifs, ses concurrents embauchent

12 décembre 2011

L’austérité s’applique aussi à ArjoWiggins,la septième entreprise européenne d'industrie papetière


Info : FILPAC-CGT

Le Comité de groupe s’est tenu ce jeudi 8 décembre 2011 sous la présidence de Monseigneur LEBARD.

Pour faire passer la pilule des licenciements en cours et les résultats horribles du groupe, Monseigneur LEBARD annonce qu’il s’appliquera une baisse de rémunération fixe de 10% (900 000€ salaire fixe annuel) et ne touchera pas de bonus (870 000€). Monseigneur dit que s’il avait su il n’aurait pas investi de sa fortune personnelle dans le groupe en 2007. Le pauvre … Pendant les fêtes, la famille devra manger du poulet à la place du chapon farci au foie gras !


Le groupe ArjoWiggins est en mode survie selon les propos du PDG confus
En conséquence, les investissements et les dépenses seront contrôlés rigoureusement en 2012. 30 millions d’euros seront investis dans le groupe dont un tiers pour la branche sécurité. Optimiste dans les paroles, Monseigneur, prévoit un redressement des résultats sur 2012 grâce aux baisses des matières premières. Le prix des matières premières et de l’énergie représentent 180 millions d’Euros de coûts supplémentaires sur les deux dernières années Les 95 millions de la vente de Arches ont été absorbés par le besoin en cash. Les interventions sombres de Monseigneur lors ce Comité de Groupe présagent une année 2012 difficile. Une parole a attirée plus particulièrement l’attention des représentants du personnel : « l’année 2012 sera décisive pour la survie du groupe ». L’après-midi, les valets de Monseigneur Lebard, Pipeau et Violon ont pris le relais sur les questions sociales :



Fidèle au dictat du MEDEF, la direction indique qu’il n’y aura pas de départ de fin carrière (DFC) pour les travaux pénibles et qu’il faut plutôt maintenir les séniors au boulot. Elle ne veut plus reconduire une logique sociale dans le groupe.
Les travailleurs peuvent se tuer à la tâche afin de sauvegarder les revenus des actionnaires ! A la lecture de ces informations, la solidarité s’impose encore plus aujourd’hui qu’hier, et tous unis dernière la CGT, nous maintiendrons nos emplois !!!

Coordination des syndicats FILPAC-CGT du groupe ArjoWiggins France

Montreuil, 9 décembre 2011

l'assemblée des retraités CGT FAPT 77, s'est tenue dans les locaux de l'UL CGT de Coulommiers


Mardi 6 décembre, elles et ils étaient presque une vingtaine de militants de notre section des Retraités de la CGT FAPT 77 à avoir répondu présent. Débats riches autour des questions de l’activité de la section, de la syndicalisation, des luttes, le tout dans une ambiance fraternelle. En parlant de fraternité, la qualité de cette réunion a été rendue possible grâce à l’accueil chaleureux des camarades de l’Union Locale de Coulommiers qui avait mis ses locaux à disposition

Compte rendu de l’Assemblée Générale des retraités de la FAPT 77
Du 06 décembre 2012 à Coulommiers

Présents : Mmes GIVERNY Chantal, LANFANT Muriel et PERLICAN Josiane ; Mrs BENOIST Pierre, BONAMY Daniel, DUQUESNE Alain, GANTEIL Jean-Michel, GIVERNY Marc, KLAIBER Charles, LE GAL Michel, LEVIEUX Jean-Jacques, MAFFRE Roger, MAHET Gérard, PORCHERON Serge, RENARD Henri et SAMNI Hassan.
Excusés : Mmes DENDEDDOUCHE Jacqueline, DUFORESTEL Josiane, MARTIN Renée, et SOURISSEAU Claudette ; Mrs VILLEMAGNE Georges et HIRON Alain…

Tout d’abord, nous tenons à remercier l’UL de Coulommiers pour son accueil chaleureux dans ses nouveaux locaux et principalement son secrétaire Patrick qui a participé à nos travaux.
Les camarades présents ont tenu à exprimer leur reconnaissance pour le travail accompli par un grand nombre d’anciens retraités qui ont animé pendant de nombreuses années la vie de notre section de retraités et celle du syndicat. Ce sont ces camarades qui ont permis de rendre possible l’action syndicale des générations actuelles, la résistance contre la fatalité, la lutte pour un monde plus juste. C’est pourquoi, nous remercions nos camarades Georgette BERTIN, Danièle LEMAIRE, Jean FAVRE, Lucien MAES et tous les autres qui nous ont passé le flambeau du combat social pour la défense de nos droits et celle du service public. Merci encore une fois pour votre travail et pour avoir fait de nous ce que nous sommes devenus.
Nous nous sommes félicités d’être au 100% en 2011 par rapport à 2010 tout en constatant qu’il ne suffit pas d’égaler nos forces mais qu’il serait important pour notre section qu’elle se renforce d’année en année.
De plus en plus, nos syndiqués partant à la retraite ne souhaitent plus être adhérents, peut-être pour couper totalement les ponts avec le monde de l’entreprise qu’ils ne supportaient plus.
Nous notons une situation contrastée : il y a plus de retraités FAPT et pourtant notre section ne se renforce pas.
De plus, il nous faudrait nous tourner vers les autres entreprises ayant des activités postales ou de télécommunications car bien que la fédération s’appelle FAPT, notre section ne comporte que des membres issus des PTT.
Il nous faut contacter les retraitables quand ils sont encore dans les services et leur dire l’importance d’être syndiqués retraités, les revendications ne s’arrêtent pas avec l’activité salariée.
Il nous faut aussi essayer de recontacter ceux que nous avons laissé partir. Nous pouvons les retrouver soit dans les associations caritatives ou dites du 3ème âge, soit en aidant nos camarades retraités syndiqués dans les différentes sections multipro de notre département lors des distributions de tracts sur les marchés voire lors d’initiatives locales des communes en direction des retraités. C’est au plus près de leurs lieux de vie que nous pourront renouveler nos forces.
Si les retraités n’ont plus de patron, ils revendiquent toujours :
- pour leur pouvoir d’achat qui baisse chaque année (certains retraités touchent une pension dont le montant est en dessous du seuil de pauvreté),
- pour leur santé : dépassement d’honoraires, augmentation du tarif des mutuelles (de plus en plus de retraités n’ont plus de mutuelle, surtout dans le privé où le départ en retraite met fin au contrat d’entreprise)…
- pour que la perte d’autonomie soit un risque couvert par la sécurité sociale quel que soit l’âge auquel elle intervient,
- pour la gratuité des transports en commun en Ile de France (la plupart des loisirs sont à Paris et tous ne peuvent pas se payer un abonnement)...
Militer et surtout militer à la CGT permet de se maintenir en forme et de rester jeune car c’est avoir des projets. Être syndiqué retraité, c’est aussi être moins isolé alors qu’être isolé, c’est ce sentir inutile.
En conclusion sur ce sujet, nous invitons chaque syndiqué qui le souhaite à inciter les anciens collègues avec qui il est resté en contact à rejoindre notre section. Vous pouvez également vous mettre en relation avec votre UL ou section de retraités multipro afin de les épauler lors des différentes actions organisées par celles-ci.
Nous avons aussi rappelé notre présence dans les manifestations du 6 et du 11 octobre. Si c’est avec plaisir que nous avons manifesté aux côtés des actifs le 11, plusieurs participant ont demandé que lors des manifestation de retraités nous soyons épaulés par quelques actifs tout en reconnaissant qu’il est plus facile à un retraité qu’à un actif de se rendre disponible.
Nous ne pouvons pas accepter que des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté (954 € par mois). On ne doit pas avoir à choisir entre se loger, se soigner ou se nourrir. Dans ce cas là, il n’est même pas envisageable de penser aux loisirs. Qu’elle vie peut on avoir avec si peu de revenus ? C’est pourquoi il faut continuer à lutter et appeler le plus grand nombre à nous suivre dans ces luttes.
Nous appelons tous ceux qui le peuvent à venir avec nous mardi 13 décembre à Paris
pour refuser l’austérité et gagner une nouvelle répartition des richesses. Des départs
collectifs sont organisés par les UL.

En ce mois de décembre, nous vous souhaitons, ainsi qu’à vos proches, de passer de bonnes fêtes de fin d’année et surtout une bonne et heureuse année 2012.






Manifestation de cheminots CGT et SUD-RAIL à l'arrivée de Thello, premier train privé

Info : AFP

PARIS — Plusieurs centaines de cheminots ont manifesté lundi sur les quais de la Gare de Lyon à l'arrivée de Thello, le premier train privé en provenance d'Italie, pour dénoncer l'ouverture du rail à la concurrence, a constaté une journaliste de l'AFP.

Thello, coentreprise entre Veolia et Trenitalia, l'opérateur historique italien, a assuré lundi sa première liaison de nuit Venise-Paris. Le tarif le plus bas a été fixé à 35 euros pour un aller simple en compartiment six couchettes.

"Nous sommes venus interpeller les voyageurs sur les trains privés et leur dire que l'ouverture à la concurrence se fera au détriment des usagers, des missions de service public, des conditions de travail des salariés et de la sécurité ferroviaire", a dit à l'AFP Eric Santinelli, secrétaire régional SUD.

Quelque 500 cheminots, venus à l'appel de la CGT et SUD-Rail, ont ainsi accueilli l'arrivée du train et de ses rares voyageurs par des huées et des coups de sifflets.

"C'est un retour en arrière de plus de 70 ans auquel nous assistons... En plus ce sont les vieux trains de chez nous qu'on leur loue", selon Patrick Beaugendre de la CGT.

Pour les cheminots, la concurrence se traduira par "une diminution des missions de service public, les opérateurs se concentrant sur les trains les plus rentables, abandonnant les autres avec comme conséquence une augmentation des tarifs et une baisse de qualité".

L'"unique objectif reste et demeure la rentabilité à tout prix au mépris des conditions de transport des voyageurs et des conditions sociales des salariés", estiment-ils, assurant que l'ouverture à la concurrence du fret en 2006 était un "vrai désastre" qui "bénéficie surtout aux camions".

Les cheminots ont également cité l'exemple de l'Angleterre où "les grands perdants de la libéralisation du chemin de fer ont été la sécurité et les usagers avec les trois catastrophes meurtrières en 1999, en 2000 et en 2001".

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...